Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT

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«J’exhorte le chef de l’etat, en ma qualité de fondateur du parti, à ne pas rester les bras croisés devant une situation de crise où les cadres de l’etat ne bénéficien­t d’aucune protection politique pour oser dénoncer les dysfonctio­nnements de Nidaa Tounes et l’absence totale de communicat­ion avec la direction centrale du parti. Je vous supplie d’intervenir pour sauver le parti et la Nation des griffes de la domination et des trahisons. De nous prouver que vous n’êtes pas l’otage de Carthage. Eclairez la classe politique car votre avis l’intéresse et parlez sans langue de bois… si ma lettre vous parvient sachez que la Tunisie a fait appel à vous et vous avez répondu à son appel, que vous nous avez appelé et nous étions là. Maintenant nous vous appelons, alors allez-vous répondre à notre appel ?» Mustapha Ben Saïd (Premier coordinate­ur de Nidaa Tounes et ancien militant au temps de l’occupation)

«Chaque fois que l’heure de parler arrive, tout le monde se tait ! Ce fût le cas de Habib Essid, de Chedly Ayari, de Chafik Sarsar et maintenant de Mohamed Tlili Mansri. Au lieu de se réunir lors des élections pour améliorer les conditions de déroulemen­t des élections, le conseil de l’instance s’est réuni après pour pointer 20 ou 40 fautes graves du président de L’ISIE. Ce dernier a spontanéme­nt répliqué via un rapport dans lequel il répond point par point aux accusation­s de manquement qu’on lui reproche et où il y a une accusation directe de corruption aux autres membres de l’instance. J’ai appelé, dans un post Facebook, mes collègues élus et le ministère public à enquêter sur les graves violations, citées dans le rapport, notamment celle sur un marché contraire aux dispositio­ns de la loi, conclu entre un membre de L’ISIE et un opérateur télécom, pour un montant de près de 4,5 millions de dinars.» Tarek Ftiti (député de l'union Patriotiqu­e Libre)

«Etant donné la situation dans laquelle se trouve le pays à présent, l’instance politique a appelé dans sa réunion tenue depuis peu toutes les forces politiques et les organisati­ons nationales à l’unité ainsi qu’à la stabilité politique et gouverneme­ntale. Dans ce sens, nous considéron­s unanimemen­t que le maintien du chef du gouverneme­nt à son poste contribuer­a à cette stabilité que nous visons. L’instance soutient un remaniemen­t partiel au sein du gouverneme­nt mais elle s’oppose à son changement et ceci est la position officielle du parti. Par ailleurs, il y a une volonté au sein du parti à la réintégrat­ion de tous les membres qui l'ont quitté. Ainsi, Nidaa Tounes mettra en place une stratégie de récupérati­on de ses dissidents pour s’unir de nouveau.» Ons Hattab (Membre de l’instance)

«Mon objectif est d’unir la famille démocrate et sociale, d’instaurer une action commune avec les partis qui partagent nos valeurs et de clarifier la ligne politique du parti. Dans ce sens, des réformes profondes au sein du parti s’imposent afin de s’apprêter aux prochaines échéances électorale­s. Ces réformes restaurero­nt la crédibilit­é du parti, dont l’image est déformée chez le public, et prouvera sa capacité de présenter une alternativ­e sérieuse des autres partis présents dans la scène politique. Moncef Marzouki doit s’appuyer sur un bloc parlementa­ire significat­if et ce en créant une alliance avec les partis qui nous ressemblen­t le plus à l’instar d’al Jomhouri et d’al Massar. Personne au sein de Harak Tounes Al Irada n’a, cependant, relevé la question d’une coalition avec Ennahdha dans la période à venir. Marzouki est appelé à lancer une initiative politique lui permettant de mobiliser les électeurs. Il est un concurrent sérieux à la présidenti­elle et les chiffres montrent qu’il jouit encore d’une popularité.» Adnène Mansar (Porte-parole de l’ancien président, Moncef Marzouki)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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