Nidaa Tounès est tombé bien bas
Avec Caïd Essebsi Jr à la barre
Tout était prévisible et l'alliance maléfique avec Ennahdha ne pouvait que mener le parti Nidaa Tounès au désastre, parce que cette alliance contre-nature ne pouvait conduire qu'à la destruction programmée du mouvement, avec l'aide de membres infiltrés, comme ce fut le cas dans le passé, avec Ettakatol et le Congrès pour la République (CPR) réduits à des partis en papier carton.
Nidaa Tounès, avec un directeur administratif qui est le fils du président de la République, en l'occurrence le « Don Quichotte » de la politique et qui ne cherche réaliser ses desseins, ne peut pas supporter autant de dissensions et de luttes dans les couloirs du palais présidentiel, avec les interférences de la famille du président qui fait la pluie et le beau temps et qui cherche à protéger son fils et satisfaire tous ses désirs.
Tout était prévisible et l’alliance maléfique avec Ennahdha ne pouvait que mener le parti Nidaa Tounès au désastre, parce que cette alliance contre-nature ne pouvait conduire qu’à la destruction programmée du mouvement, avec l’aide de membres infiltrés, comme ce fut le cas dans le passé, avec Ettakatol et le Congrès pour la République (CPR) réduits à des partis en papier carton.
Nidaa Tounès, avec un directeur administratif qui est le fils du président de la République, en l’occurrence le « Don Quichotte » de la politique et qui ne cherche réaliser ses desseins, ne peut pas supporter autant de dissensions et de luttes dans les couloirs du palais présidentiel, avec les interférences de la famille du président qui fait la pluie et le beau temps et qui cherche à protéger son fils et satisfaire tous ses désirs.
Maintenant, les jeux sont faits et le président n’a plus qu’une seule issue, celle de bouter sa progéniture en dehors de la politique et, même, des affaires, parce qu’il risque de payer le prix cher, en raison de ses alliances, de ses connivences et des personnes qu’il cherche à couvrir. Pour Nidaa Tounès, un mouvement né du mécontentement populaire contre les autres partis qui avaient cherché refuge auprès d’ennahdha, il n’y a plus d’avenir, tant qu’il est un ramassis de pseudo-dirigeants qui ne cherchent que leurs intérêts. Le combat est, pratiquement, perdu contre Youssef Chahed qui n’est pas un saint, certes, mais qui a été acculé à devenir un bon élève du FMI et de l’union européenne, ce qui nous rappelle l’année 1869, juste avant l’instauration du protectorat français sur la Tunisie.
Dans son interview, 45 jours après le début de la crise, Béji Caïd Essebsi a demandé au président du gouvernement de demander, une nouvelle fois, le renouvellement par l’assemblée des représentants du peuple (ARP) de la confiance au gouvernement. Il n’a pas eu, lui-même recours à cette possibilité, parce qu’il est assuré que quel que soit le nombre des votants, il serait impossible pour lui, comme pour Youssef Chahed, d’obtenir une majorité de 109 voix. Cela équivaut à dire que le président de la République ne veut pas subir un camouflet, s’il ose recourir à L’ARP.
Sentant le danger, l'instance politique du mouvement Nidaa Tounès cherche une issue honorable, qui ne le sera jamais, et elle ne demande plus la tête du président du gouvernement, mais appelle timidement à un remaniement ministériel.
Cette instance a souligné, dimanche, la nécessité pour le chef du gouvernement Youssef Chahed de procéder "à un remaniement ministériel dans les plus brefs délais" tout en appelant la présidence du gouvernement à tenir une réunion pour examiner les moyens susceptibles de sortir de la crise politique actuelle.
Dans son communiqué publié sur sa page Facebook, l'instance a fait observer que le remaniement ministériel permettra de combler la vacance et de remplacer tout membre de gouvernement dont l'action n'a pas été à la hauteur de la confiance placée en lui par les députés de Nidaa Tounès.
L'instance a également réaffirmé l'importance que le remaniement se fasse en prenant en considération "les facteurs de la compétence et de l'efficience dans la mise en oeuvre des programmes tracés et loin de la politique des quotas partisans.
Il est à signaler que la composition du gouvernement de Youssef Chahed a connu dernièrement le départ de l'ancien ministre de l'intérieur Lotfi Braham qui a été remplacé par le ministre de la Justice Ghazi Jribi. Ce dernier assure l'intérim à la tête du département de l'intérieur. Samedi, le ministre des Relations avec les Instances constitutionnelles, la Société civile et des Droits de l'homme, Mehdi Ben Gharbia a présenté sa démission, laquelle a été acceptée par Youssef Chahed.
Le citoyen ne peut plus supporter autant de bouleversements, dans la vie politique, surtout qu’il sent que personne ne pense à ses préoccupations et à ses problèmes… ce qui risque de conduire à un désastre. L’interview du président de la République qui a pris, clairement, parti pour son fils, est venu ajouter de l’huile sur le feu…