Une palette riche et diversifiée
signe « La photo, art populaire et éclairé », a déclaré Ismail Haba, Secrétaire Général du Festival qui a présenté les grandes lignes du programme, faisant savoir que cette édition a un programme riche et varié.
31ème édition du Festival international des Arts plastiques de Mahrés
Lors d’une conférence de presse organisée samedi 14 juillet à la Cité de la Culture, le Comité directeur du Festival international des Arts plastiques de Mahres a annoncé la tenue de la 31è édition du Festival qui se déroulera du 18 au 28 juillet courant. Cette édition est destinée à la photographie sous le
Cette édition, a-t-il déclaré, repose sur quatre axes majeurs, à savoir les expositions des oeuvres des artistes participants qui seront ouvertes au public, sachant qu’une autre exposition finale regroupera les oeuvres réalisées dans le cadre de l’atelier des artistes professionnels sur les places publiques et la plage de la ville. Ensuite, les différents ateliers dédiés à la photographie, la peinture, la sculpture et les fresques murales sont réservés aux artistes amateurs sous la supervision d’artistes chevronnés, puis la manifestation d’autres formes d’arts, à travers des activités artistiques et culturelles, des spectacles musicaux et des rencontres poétiques et intellectuelles qui se poursuivront tout au long du festival. L’accès à ces spectacles sera totalement gratuit, a-t-il précisé. Enfin, il y a les différents forums ou panels aux thèmes libres. Là-dessus, Mohamed Ben Hamouda, coordinateur des différentes rencontres, a tenu à expliquer que « Cette année, le Festival a abandonné l’idée des rencontres internationales sous forme de colloques où les intervenants parlaient et débattaient d’un même thème, tel qu’il a été fait durant l’histoire du Festival, ce qui pourrait ennuyer l’assistance, en la remplaçant par des « forums » ou des « panels » où les participants
sont libres de choisir leurs propres sujets et en débattre en public. » Il a tenu également à expliquer l’expression « la photographie, art populaire et éclairé » en précisant que le mot « populaire » est loin d’être péjoratif, comme certains l’entendent, mais que l’art est accessible à tous et non pas à une catégorie de gens ou une classe sociale particulière. Et c’est sur ce même principe que le programme a été élaboré. »
Concernant les artistes participants à cette édition, 40 artistes tunisiens seront présents et 25 artistes étrangers provenant de 17 pays, a-t-on encore annoncé, à savoir l’algérie, l’arabie Saoudite, le Benin, l’egypte, les Emirats arabes-unis, la France, l’iran, l’irak, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc, la Palestine, le Soudan, le Sultanat d’oman, la Syrie et la Turquie. L’invité d’honneur à cette édition est l’artiste iranien Byram Khousrou qui vit en France depuis la révolution iranienne. « Les artistes, a souligné le Secrétaire Général, seront totalement libres dans le choix des formats, des supports et des techniques qu’ils auront à utiliser dans leurs oeuvres. »
Côté budget, Ismail Haba a souligné que le Festival souffre depuis des années d’un manque de financement.
Cependant, il continue d’exister malgré tout. Il a affirmé que « le Festival a un budget total avoisinant les 100 mille dinars, dont la moitié est une contribution du ministère des Affaires Culturelles ; mais ce montant est à peine suffisant. Nous comptons aussi sur les sponsors dont notre partenaire principal est la Société Shell, d’autres moyens proviennent du Gouvernorat de Sfax (8000 dinars) et la municipalité (5500 dinars) » Toutefois, il a regretté que « certaines promesses ne sont pas encore tenues, comme celle de L’ONTT qui nous a promis une somme depuis l’année dernière ! » Quant au programme, C’est Ibtissem Bouaziz, attachée de presse du Festival, qui s’est chargée de le délivrer aux assistants. En effet, elle a indiqué que l’ouverture du festival se ferait avec un spectacle folklorique et la clôture serait assurée par le musicien Mohamed Ali Kamoun, citant en détails les différentes manifestations du Festival. Par ailleurs, un hommage sera rendu à une pléiade d’artistes lors de cette session. A la fin de la conférence de presse, Ismail Haba a annoncé qu’un projet grandiose est envisagé dans la ville de Mahres, consistant en la construction de la Cité des Artistes, une cité dans laquelle il y aurait un musée, une galerie et une partie comme résidence. Le ministère de la Culture envisage de contribuer à la réalisation de ce projet en prenant en charge la réalisation du musée et ce, en leur octroyant trois millions de dinars plus un million de dinars pour la galerie. Pour le moment, ce n’est qu’un projet. Espérons qu’il se réalise dans les brefs délais ! »