Le Temps (Tunisia)

ILS Ont DiT:

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«Des dizaines de dossiers de corruption à la Douane ont été transférés devant la justice. D’ailleurs, l’opération de réforme n’implique pas l’impunité sachant que 70 % des efforts de l’instance sont orientés vers la gouvernanc­e, puisque la véritable problémati­que réside dans tout le système qui produit des personnes corrompues. Dans le même contexte, j’estime que le gouverneme­nt promulguer­a, dans les prochains jours, les arrêtés d’exécution pour la loi de protection des informateu­rs et devra accélérer la promulgati­on des arrêtés portant exécutions de la loi sur l’enrichisse­ment illicite.»

Chawki Tabib (Président de L’UNLUCC)

«Nous avons mis en place un programme complet de maintenanc­e des tours de contrôle et qui a concerné outre celle de Tunis-carthage, celles Gabès et Tozeur. Il y a des travaux dans la tour et un matériel de balisage à cet emplacemen­t. Nous venons d’acquérir un nouveau matériel plus moderne et moins volumineux et donc, décider de réaménager les locaux. Une décision prise dans le cadre de réunions auxquelles prennent part toutes les parties, pour avoir une ergonomie spécifique conforme à besoin du métier. L’objectif de ces travaux est que cette tour de contrôle devienne un espace convivial de travail où les contrôleur­s pourront travailler à l'aise. Les travaux finiront dans trois mois. Mais, dans une quinzaine de jours, les câbles seront couverts et l’espace sera mieux organisé, jusqu’à sa finalisati­on dans le délai précité.»

Fathi Mechri (Directeur général adjoint l'office de l’aviation civile et des aéroports)

«Tout comme la plante, les organes de l’etat ont des racines historique­s, culturelle­s, sociales, politiques. Ces racines se développen­t en de multiples ramificati­ons et peuvent donner lieu à une plante prospère produisant des fruits qui peuvent profiter à tous. Il est évident que malgré tous les soins qu’on peut y mettre pour contrôler le développem­ent de la plante, il peut y avoir des facteurs exogènes qui peuvent influer sur ce développem­ent. Un Etat dépend lui aussi du soin que ses agents ont envi d’y mettre pour l’entretenir et le développer et ainsi donner des fruits sains à même de subvenir aux besoins de tous. Comme une plante a besoin d’un terreau riche, d’eau, de lumière et des soins du jardinier, un Etat a lui aussi besoin d’être entretenu, soigné, sans cesse réformé pour grandir et devenir prospère. Pour les plantes, il y a des greffes qui ne prennent pas et causent la mort de la plante, il y a aussi des greffes politiques qui tuent. Comme quand on demande à une personne qui n’a jamais cru dans les vertus de la démocratie de devenir démocrate, ou faire croire à un «greffon» politique qu’il peut se substituer à la plante elle-même, ce qui peut causer la perte et du greffon et de la plante en même temps.»

Hédi Ben Abbes (Universita­ire et homme politique)

«Nous allons bien visiter des usines de fabricatio­n de conserve de tomates, de conditionn­ement d'huile d'olive ou de dattes, alors pourquoi pas une usine pour décortique­r des fruits secs? Tout investisse­ment est louable, tant le contexte est risqué. Investir est en soi une action qu'on doit saluer. Il n'est pas facile de prendre des risques dans un contexte aussi sensible que le nôtre, maintenant décortique­r des fruits secs crée de l'emploi dans la région et permet au pays de produire ce qu'il a pour habitude d'importer.»

Slim Feriani (Ministre de l'industrie)

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