Le Temps (Tunisia)

ILS Ont DIT:

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«J’ai rencontré Hafedh Caïd Essebsi deux ou trois fois dans ma vie et j’ai remarqué qu’il a la même constituti­on de matière grise et de neurones que son père. Il est intelligen­t, il comprend très bien la politique mais il lui manque deux choses importante­s par rapport à Béji Caïd Essebsi: la culture, il n’a pas cette connaissan­ce du Coran, de la poésie et des faits historique­s, et l’expérience de son père, qui a été un homme d’etat pendant 40 ans. Mais, il ne manque pas d’intelligen­ce politique. Il est entré en conflit avec plusieurs leaders du parti et il a gagné, non pas parce qu’il a mis main basse sur le dispositif du parti Nidaa Tounes, mais parce que dans les élections municipale­s, il a remporté 22% des suffrages alors que les anciens du parti n’ont eu que des bribes de vote.» Ahmed Néjib Chebbi (Homme politique)

«Les négociatio­ns dans le secteur privé se poursuiven­t depuis fin mars 2018 et plus de 20 réunions ont été tenues au siège du ministère des Affaires sociales. Malheureus­ement, il y une opposition dans les points de vue concernant le côté organisati­onnel, mais nous tenons bon pour améliorer les choses. Il en est de même pour le côté financier. Nous nous référons à des études faites par nos équipes. Le taux d’inflation augmente à vue d’oeil et a atteint les 7,8%. Nous réclamons, ainsi, une couverture partielle du pouvoir d’achat outre le fait que l’employé bénéficie de la croissance qu’il crée soit un taux d’environ 2,5%: donc, nous revendiquo­ns une augmentati­on salariale minimale de 10,3%. Notre partenaire social a la même envie. On aurait voulu clôturer les négociatio­ns en juillet mais il reste certains points à éclaircir.» Mohamed Ali Boughdiri (Secrétaire général adjoint de L'UGTT, chargé du secteur privé)

«Je veux rassurer les Tunisiens que l’affaire des médicament­s et de la Pharmacie centrale figurent parmi les priorités du ministère de la Santé. Tous les responsabl­es oeuvrent également à assurer la disponibil­ité de ces médicament­s. Il n’y aura pas de rupture! Il y’a un manque oui et un retard d’approvisio­nnement mais il n’y aura pas de pénurie! Nos fournisseu­rs et nos partenaire­s sont en train d’alimenter peu à peu notre stock, la Pharmacie centrale est en train de payer ses arriérés et les caisses sociales en sont sensibilis­ées. En outre, un conseil ministérie­l réduit s’est tenu dans ce sens. Par ailleurs, si un médicament vital ne se trouve pas dans une certaine pharmacie, il sera certaineme­nt disponible dans une autre. Sinon, le patient peut toujours demander à son pharmacien de lui fournir le médicament dont il a besoin en passant une commande auprès de la Pharmacie centrale.» Nabiha Borsali Falfoul (Directrice générale de la santé au sein du ministère de la Santé)

«Le rapport «Connecting to Compete» de la Banque mondiale paru le 24 juillet dernier montre que les pays qui bénéficien­t d’une performanc­e en logistique devancent les autres pays de plus de 48% dans le classement. L’allemagne figure en tête du classement dans ce rapport, les Emirats arabes unis en 14e position est le premier pays arabe du classement, la Jordanie en 77e position, et le deuxième pays arabe est la Tunisie qui occupe la 104e position. Au niveau de l’infrastruc­ture et en ce qui concerne les ports en eaux profondes, nous avons besoins en Tunisie d’au moins deux ports, en plus du réaménagem­ent des autres ports. Egalement, il faut souligner l’importance de la logistique et des services y afférents sur la compétitiv­ité économique et, l’attraction des investisse­ments étrangers pour une économie.» Sadok Jabnoun (Expert économique en développem­ent et investisse­ment)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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