Entre errements et promesses du ministre de la Santé
SLe ministre annonce l’importation, bientôt, des médicaments pour le traitement des maladies cardio-vasculaires Le Temps – Le ministre de la Santé est revenu à la raison en reconnaissant de fait la pénurie de médicaments, surtout ceux prescrits pour les maladies cardiovasculaires ou utilisés pour les interventions chirurgicales. Il aurait dû expliquer la situation, depuis bien longtemps, sans crier au complot et sans que le mouvement Ennahdha se mobilise pour défendre «son ministre» qui, selon les dires de ses responsables, est victime d’une campagne de dénigrement.
• Le ministre annonce l’importation, bientôt, des médicaments pour le traitement des maladies cardio-vasculaires
Le Temps – Le ministre de la Santé est revenu à la raison en reconnaissant de fait la pénurie de médicaments, surtout ceux prescrits pour les maladies cardiovasculaires ou utilisés pour les interventions chirurgicales. Il aurait dû expliquer la situation, depuis bien longtemps, sans crier au complot et sans que le mouvement Ennahdha se mobilise pour défendre «son ministre» qui, selon les dires de ses responsables, est victime d’une campagne de dénigrement. Le ministre de la Santé, Imed Hammami a confirmé, hier, l’importation bientôt des médicaments notamment ceux prescrits pour le traitement des maladies cardio-vasculaires et utilisés dans les interventions chirurgicales.
Cette importation permettra d’assurer un stock de 5 mois, a-t-il déclaré en marge de sa visite à l’hôpital Charles Nicolle, à l’occasion de la célébration de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel.
Le ministre a évoqué aussi le décaissement de 250 millions de dinars de dettes de la Pharmacie centrale auprès des laboratoires pharmaceutiques, qui s’élèvent à 500 millions de dinars.
"Nous oeuvrons à rembourser le reste des dettes", a-t-il ajouté, saluant certains laboratoires étrangers qui continuent à approvisionner la Pharmacie centrale en médicaments malgré ce problème de dettes.
Ces actions ont été prises dans le cadre de la mise en vigueur des décisions du conseil ministériel tenu le 11 juin dernier portant sur le paiement des dettes de la Pharmacie centrale afin de rembourser les fournisseurs des médicaments, a fait remarquer Hammami. Il s’agit aussi de sauvegarder la Pharmacie centrale en tant qu’acquis important et principale source d’approvisionnement en médicaments, a-t-il signalé.
Ces explications paraissent convaincantes, mais pourquoi l’etat n’a pas prévenu cette pénurie, surtout pour des médicaments soignants des maladies très sensibles et dont l’absence fait courir des graves risques aux malades.
Certes, certains esprits malintentionnés et qui pêchent en eau trouble ont profité de l’occasion, pour dénigrer le ministre qui, pour sa part, a cherché à induire en erreur toute l’opinion publique, grâce à une langue de bois éculée.
Mais, l’important c’est de veiller à ce que ces médicaments ne manquent plus et que le Tunisien recouvre son droit à la santé.