ILS ONT DIT:
«La situation est grave et il faut expliquer aux Tunisiens les raisons du glissement du dinar et du bas niveau des réserves en devise alors que les entrées du tourisme et des exportations, notamment celles de l’huile d’olive et des dattes ont nettement augmenté. Au cours du mois de juillet
2018, le stock de réserves de change a enregistré son plus bas niveau depuis une vingtaine d’année, atteignant à peine les 70 jours. Paradoxalement, le gouvernement avait annoncé une amélioration de la situation économique, notamment le tourisme et l’agriculture. En outre, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale avaient donné leur accord pour décaisser les prêts de la Tunisie.»
Noureddine Bhiri (Dirigeant du mouvement Ennahdha)
«Certains dirigeants au sein du parti ne se sont pas conformés à la décision du parti de se retirer du gouvernement de l’union nationale, désormais affaibli et incompétent. Ces mêmes dirigeants tentent de mettre en doute le vote ainsi que la décision issue du conseil central, à l’instar de Habib Kazdaghli. Cependant, il n’y a pas de divisions au sein d’al Massar mais qu’il existe un différend politique par rapport à l’évaluation de la performance du gouvernement d’union nationale. Un différend qui s’est établi entre ceux qui soutiennent la décision du retrait du gouvernement et ceux qui la refusent.» Jounaïdi Abdeljaoued (Coordinateur général d’al Massar)
«Les efforts sont déployés pour accroître le nombre des diplômés des centres de formation professionnelle dont le nombre est estimé à 30 mille par an sur un total de 72 mille inscrits dans ces établissements. Seulement 55 mille jeunes stagiaires poursuivent leurs cursus de formation. Il sera question de développer les activités culturelles et sportives dans les centres et de créer de nouvelles spécialités de formation (bac+4) à partir de la prochaine année de formation.
Par ailleurs, l'infrastructure des centres de formation est en cours de développement et près de 126 projets de réhabilitation d'un coût de 500 millions dinars sont programmés au titre de 2016-2020. Toutefois, il est nécessaire d'ouvrir les centres sur leur environnement économique, sachant que le taux d'insertion des diplômés de formation professionnelle dans le marché de l'emploi s'élève à 70%.»
Faouzi Abderrahmane (Ministre de l’emploi)
«En dépit d’un effort considérable d’adaptation à un contexte nouveau, les missions des forces armées demeurent marquées par un questionnement quant à la répartition des tâches avec les forces de sécurité intérieure en matière de combat antiterroriste. Les autorités civilo-militaires persistent à les employer pêle-mêle sans prendre en considération les principes directeurs ayant traits à l’inadaptation, l’indisponibilité, l’insuffisance et l’incapacité des unes et des autres de ces forces pour assurer certaines missions.»
Mohamed Kasdallah (Officier de l’armée à la retraite)