La Tunisie tente de ménager la chèvre et le chou
Le conflit qui vient de naître, entre le Canada et l’arabie saoudite n’est pas de ceux qui accaparent l’opinion publique internationale et c’est un différend très anodin, surtout que le sujet de cette mésentente se situe ne peut pas permettre de prendre parti pour la position de Riadh qui affirme que le Canada s’est immiscé dans ses affaires, concernant un problème des droits de l’homme.
"La Tunisie suit avec préoccupation les développements survenus dans les relations entre l'arabie Saoudite et le Canada. Partant des constantes de sa politique étrangère, la Tunisie attache une grande importance au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et au respect de leur souveraineté nationale", lit-on dans une déclaration rendue publique jeudi par le ministère des Affaires étrangères.
Tout en réaffirmant la solidité des relations de fraternité qui l'unissent à l'arabie Saoudite, la Tunisie forme le voeu de voir les deux pays, avec qui elle entretient des relations privilégiées, dépasser leur différend dans les plus brefs délais, ajoute la même source.
D'après la télévision saoudienne, "le gouvernement de l'arabie saoudite a réitéré son refus de ce qu'il a qualifié d'ingérence dans ses affaires intérieures", ont rapporté des médias. L'arabie saoudite avait annoncé, lundi, qu'elle avait décidé d'expulser l'ambassadeur du Canada à Riyad et de rappeler son propre ambassadeur à Ottawa après ce qu'elle a qualifié d'"ingérence" du Canada dans ses affaires intérieures.
Le royaume a précisé que l'ambassadeur du Canada à Riyad avait 24 heures pour quitter le pays et qu'il avait décidé de "geler toutes nouvelles transactions concernant le commerce et les investissements" avec le Canada.
Ces mesures interviennent à la suite d'un appel de l'ambassade du Canada à "la libération immédiate de militants des droits humains emprisonnés en Arabie saoudite".
A notre connaissance, rares sont les pays qui ont pris position, dans ce conflit, et des déclarations pareilles de la Tunisie risquent de lui coûter le mécontentement de l’une des deux parties, avec des possibles conséquences peu désirables.
A vrai dire… qu’est-ce que nous sommes allés faire dans cette galère ?