Libres artistes des deux rives
Entre Belleville et Ménilmontant, plusieurs artistes apporteront des reflets de la création contemporaine tunisienne au public français dans le cadre d'un festival qui se déroulera du 10 au 16 septembre
C'est dans à peu près un mois du 10 au 16 septembre que la France accueillera un festival de la création contemporaine tunisienne. A vrai dire, il s'agit d'une initiative modeste qui vient de Jalel Abidi, un artiste tunisien installé en France depuis plusieurs années. Et c'est justement la modestie de l'entreprise qui fait son charme et lui donne tout son allant.
Regards sur la scène contemporaine
En effet, parler d'un festival de la création contemporaine à Paris pourrait inciter à imaginer une de ces grosses machines conniventes qui naissent dans les méandres de la coopération culturelle et de la culture officielle. Rien de cela pour l'initiative d'abidi qui a pour objectif de rapprocher les artistes et instaurer un dialogue entre activistes et scènes alternatives dans les deux pays. Mis en place au Grand Belleville, ce festival se déroulera durant une semaine et permettra de découvrir quelques aspects de la création contemporaine en Tunisie, avec des gros plans sur la danse, le théâtre et les arts plastiques. Ainsi, deux expositions d'art sont au programme pour mettre en relief les différentes tendances des plasticiens contemporains.
Entre Belleville et Ménilmontant, plusieurs artistes apporteront des reflets de la création contemporaine tunisienne au public français dans le cadre d'un festival qui se déroulera du 10 au 16 septembre C'est dans à peu près un mois du 10 au 16 septembre que la France accueillera un festival de la création contemporaine tunisienne. A vrai dire, il s'agit d'une initiative modeste qui vient de Jalel Abidi, un artiste tunisien installé en France depuis plusieurs années. Et c'est justement la modestie de l'entreprise qui fait son charme et lui donne tout son allant.
Regards sur la scène contemporaine
En effet, parler d'un festival de la création contemporaine à Paris pourrait inciter à imaginer une de ces grosses machines conniventes qui naissent dans les méandres de la coopération culturelle et de la culture officielle. Rien de cela pour l'initiative de Abidi qui a pour objectif de rapprocher les artistes et instaurer un dialogue entre activistes et scènes alternatives dans les deux pays. Mis en place au Grand Belleville, ce festival se déroulera durant une semaine et permettra de découvrir quelques aspects de la création contemporaine en Tunisie, avec des gros plans sur la danse, le théâtre et les arts plastiques. Ainsi, deux expositions d'art sont au programme pour mettre en relief les différentes tendances des plasticiens contemporains.
Rochdi Belgasmi
Là encore, tout le monde n'y sera pas mais il faut un début à tout et cette première édition est surtout destinée à enclencher le processus et mesurer la faisabilité de l'entreprise.
Comédiens et danseurs à la une!
Ce sont le théâtre et la danse qui se tailleront la part du lion dans la programmation avec plusieurs productions du Théâtre national tunisien. Des artistes comme Imen Smaoui et Rochdi Belgasmi proposeront au public parisien de découvrir leurs oeuvres récentes. Smaoui sera présente avec "Ivresse des profondeurs" et Belgasmi avec "Ould Jellaba". Pour le quatrième art, des créations de Salah El Faleh et Ghazi Zoghbani seront données également représentées au Théâtre de Ménilmontant.
Pour cette session de fondation, le programme reste relativement timide. Toutefois, ce premier pas et la qualité du concept mis en oeuvre devraient donner à ce festival le souffle suffisant pour persévérer et se développer. L'essentiel n'est-il pas de démarrer puis, au fil des éditions, enrichir le programme? Nous y reviendrons!