Retour en fanfare de réfugiés syriens

Bachar Al Assad n’en finit pas de récolter les lauriers de sa résistance, face aux méfaits des Occidentaux, des Américains et des frères arabes qui lui ont tourné le dos, dans sa lutte pour faire avorter les visées du soi-disant « Printemps arabe » qui n’a apporté que désastres et ruines dans l’afrique du nord et le Moyen Orient.

Avec l’aide des Russes de Vladimir Poutine, il a organisé la résistance et il est parvenu à venir à bout de rebelles qui, malgré toute l’aide qui lui avait été apportée par les Occidentaux n’a pas été capable de réaliser leurs desseins.

Depuis mardi, le retour des réfugiés est organisé en grandes pompes par les autorités légitimes du pays et qui sont accueillis en fanfare par un comité d'accueil du régime sous

Un bus décoré de portraits du président syrien Bachar al-assad transporte des réfugiés rentrant en Syrie

l'oeil des militaires russes. Au poste-frontière avec le Liban de Jdeidetyabous, près de cinquante femmes, enfants et vieillards descendent de trois autobus, l'air surpris de voir tant de gens se presser autour d'eux. Supervisant ce rapatriement, médecins et volontaires proposent aux réfugiés des soins, mais aussi de quoi boire et manger.

Ces derniers mois, des centaines de réfugiés syriens sont revenus du Liban et se sont parfois réinstallés chez eux près de Damas, selon l'agence de presse officielle syrienne.

Intervenue militairement en Syrie fin 2015, la Russie a remis en selle le régime, qui contrôle désormais près de deux tiers du pays. Et Moscou veut accélérer le retour des 5,6 millions de réfugiés chassés par le conflit depuis 2011.

Pour Moscou et Damas, la sécurité a été rétablie en Syrie. Mais le Haut-commissariat de L'ONU pour les réfugiés (HCR) met en garde contre les retours forcés vers ce pays, toujours déchiré par une guerre qui a fait plus de 350.000 morts.