La piste terroriste privilégiée

Londres, comme en 2017, a une nouvelle fois été visée par le terrorisme. Alors qu'aucune piste n'était écartée pendant de longues heures, la police britannique a confirmé, en fin de matinée, que l'homme arrêté pour avoir utilisé sa voiture pour foncer contre les grilles du Parlement à Londres est bel et bien soupçonné "d'actes terroristes". Cette information a été dévoilée par Scotland Yard.

L'attaque a fait plusieurs blessés. Aucune des personnes impactées n'est en danger de mort. Deux personnes blessées ont été évacuées vers des hôpitaux. L'enquête est menée par la police anti-terroriste.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le principal suspect est âgé d'une vingtaine d'années.

Il n'a pas résisté lors de son interpellation, alors qu'il était encore à bord de son véhicule, après le violent impact. Il a été placé en détention dans un commissariat du sud de Londres pour des faits de terrorisme.

La Metropolitan Police a publié un communiqué au sujet du principal suspect :

"Il a été arrêté pour des délits terroristes. Il n'y avait personne d'autre dans le véhicule qui est toujours sur place et qui est en train d'être fouillé. Aucune arme n'a été retrouvée à ce stade".

L'enquête ne fait que débuter. Aucune revendication n'a pour le moment été publiée. L'entourage du principal suspect et son témoignage seront déterminants dans le cadre des investigations.

Après les attentats de 2017, des barrières de sécurité en béton et en acier avaient été installées autour des grilles du parlement et sur les trottoirs menant au pont.