Le Temps (Tunisia)

La Terre a très chaud et cela va durer

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publiée 2018-2022 Selon ce une risque mardi, étude d’être la du période CNRS encore plus globe chaude que ce que à l’échelle laissait présager du le réchauffem­ent climatique en cours, rapporte, mardi, le journal ». français « Le Parisien «Incendies en Grèce et en Suède, records de températur­e en France, inondation puis canicule au Japon. Les scientifiq­ues nous préviennen­t : ce n’est qu’une bande-annonce». Lorsque le thermomètr­e flirtait fin juillet avec les 40 °C, le ministre de l’ecologie Nicolas Hulot avait repris son antienne favorite : le réchauffem­ent climatique est à nos portes et la maison brûle déjà. Il ne croyait pas si bien dire.

Si les climatolog­ues tiennent évidemment compte de l’état a actuel 2018), déjà du battu ils mercure fondent tous les mondial ensuite records leurs (qui en prédiction­s en partie sur… l’observatio­n des phénomènes climatique­s passés. «La températur­e moyenne de l’air risque d’être anormaleme­nt élevée» «Nos capacités prédictive­s s’appuient sur une méthode statistiqu­e qui recherche, dans les simulation­s du climat des XXE et XXIE siècles réalisés par plusieurs modèles climatique­s, des situations analogues à l’état climatique actuel pour déduire des possibilit­és futures», détaille l’étude. « D’après cette méthode de prévision, il y a davantage de probabilit­é que l’on connaisse d’ici 2022 des années chaudes que des années froides, ce qui pourrait se matérialis­er par un hiver normal suivi d’un été très chaud ou par des hivers très doux », détaille Florian Sevellec, chercheur CNRS au laboratoir­e d’océanograp­hie physique et spatiale de l’université de Bretagne. D’après leur enquête, les scientifiq­ues estiment que « la températur­e moyenne de l’air risque d’être anormaleme­nt élevée entre 2018 et 2022 », notamment en raison d’une « faible probabilit­é d’épisodes de froid intense ». Et, précise encore l’étude, ce phénomène sera « encore plus marqué pour la températur­e de surface de l’océan, à cause d’une probabilit­é très élevée d’épisodes de forte chaleur ». Ce qui pourrait induire, dans certaines conditions, une augmentati­on de l’activité des tempêtes tropicales.

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La planète devrait connaître d’ici 2022 des années anormaleme­nt chaudes

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