Carences et promesses d’un ensemble en gestation
Une première sortie en demi-teinte , à Bizerte
Le Club Sfaxien s’est contenté du match nul à Bizerte. Un résultat qui n’a pas satisfait la majorité des supporters qui croyaient dur comme fer que leur équipe favorite aurait pu revenir avec les trois de la victoire face à un adversaire bizertin qui a joué diminué, depuis la 44’ de son défenseur Maher Harabi qui a écopé d’un carton rouge pour geste brutal et anti sportif à l’encontre de Kingsley Sokari. Certes le gardien cabiste Khamaïs Thamri qui a effacé au moins deux buts tout faits et la transversale qui a repoussé deux tirs ont privé les protégés de Ruud Krol d’une victoire qu’ils auraient bien méritée au vue de la physionomie générale de la rencontre, mais dans l’ensemble la prestation de l’équipe sfaxienne ne fut pas particulièrement convaincante pour les supporters.
Des correctifs s’imposent
Les carences enregistrées, à tous les niveaux du jeu furent nombreuses, en effet. Le flanc gauche de la défense qui a été confié à Hani Amamou, un joueur axial fut très fébrile. C’est de là qu’est venu d’ailleurs le plus souvent le danger bizertin. De même, la relance et l’animation offensive ont péché à leur tour par leur lenteur ce qui fait avorter les attaques sfaxienne à l’approche des bois bizertins. Enfin, l’attaque n’a pas donné aussi satisfaction, ayant raté plusieurs occasions de but à cause d’un excès de précipitation des avants sfaxiens, à court de concentration devant la cage cabiste.
Un ensemble perfectible
Mais et en dépit de ces insuffisances, le onze sfaxien qui passe par une période de transition après le départ sous d’autres cieux de pas moins de sept de ses habituels titulaires nous a paru perfectible. Aussi et avec deux ou trois recrutements ciblés susceptibles de donner le plus escompté à l’équipe et l’amélioration de l’homogénéité et des automatismes, le CSS pourrait répondre aux attentes des siens et renouer avec le podium.