Ce que l'on sait
Une attaque au couteau a eu lieu ce jeudi matin à Trappes, dans les Yvelines. Le bilan est de deux morts et un blessé grave. L'assaillant a été neutralisé par la police.
Vers 10 heures, ce jeudi, un homme d'une trentaine d'années a attaqué plusieurs personnes avec une arme blanche, à Trappes, en banlieue parisienne. Les victimes sont toutes des femmes : deux d'entre elles sont mortes, la troisième est gravement blessée.
- L'assaillant a été abattu par la police après s'être retranché dans un pavillon. L'homme avait été condamné en 2016 pour apologie du terrorisme et était fiché S. Il était suivi par les services de renseignements
- Le mobile de l'attaque reste à préciser. Daech a revendiqué mais il pourrait s'agir d'une revendication d'opportunisme. Le parquet antiterroriste n'est pas saisi pour l'instant. Les enquêteurs explorent aussi la piste du crime familial : les deux femmes tuées sont la mère et la soeur de l'assaillant.
12 h 45 : l'enquête se poursuit, avec notamment l'analyse des téléphone et ordinateur portable de l'assaillant.
12 h 40 : le ministre de l'intérieur précise également le déroulé des faits : "les policiers ont été appelés à 9h30 pour un différend sur la voie publique. Quand ils sont arrivés, ils ont vu une personne gisant au sol."
Gérard Collomb a ensuite indiqué que l'assaillant s'était retranché dans le pavillon où vit sa mère, laquelle a aussi été tuée. Son corps a été retrouvé dans l'habitation. Le suspect, menaçant, est ensuite sorti du logement, avant d'être abattu par les policiers.
12 h 38 : "aujourd'hui, on a plutôt quelqu'un avec un problème psychiatrique important, qui était fiché au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. C'était quelqu'un de déséquilibré plutôt que quelqu'un d'engagé, qui pouvait répondre aux ordres d'organisations terroristes, notamment de Daech", déclare Gérard Collomb.
"La qualification des faits doit être complétée", poursuit le ministre de l'intérieur. L'enquête est menée par le parquet de Versailles. La qualification terroriste n'est pas retenue pour le moment.