Le Temps (Tunisia)

Entretien d’embauche musclé pour Jean-claude Van Damme

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Ayant fait ses preuves dans le thriller avec des films comme L’assaut ou Braqueurs, Julien Leclercq revient cet été avec Lukas et s’offre cette fois en tête d’affiche la star du cinéma d’action Jean-claude Van Damme. À l’origine, le réalisateu­r devait s’atteler à Prost, consacré au célèbre pilote de Formule 1, mais le projet a été décalé pour des raisons de financemen­t. C’est alors que le scénariste Jérémie Guez et son associée Aimée Buidine, avec lesquels il avait déjà collaboré, lui ont soumis le script de Lukas. Le producteur Julien Madon a ensuite rencontré l’acteur belge à Los Angeles et les choses se sont emballées: le film était achevé six mois plus tard.

Julien Leclercq tenait à créer un personnage en décalage avec l’image habituelle de la star belge, à l’instar de ce qu’avait fait Darren Aronofsky sur The Wrestler avec Mickey Rourke. Le metteur en scène avait en tête l’idée d’un long-métrage noir, réaliste, proche des polars flamands et scandinave­s qu’il admire. C’est dans cet univers ultra-réaliste qu’il souhaitait voir Van Damme évoluer. L’acteur n’a pas eu peur de donner de sa personne lors du tournage. Ainsi, quand il s’entraînait à boxer dans la cave, il était capable de frapper le punching-ball jusqu’à avoir les mains en sang afin que la scène soit la plus crédible possible.

Face à Jean-claude Van Damme, on retrouve la comédienne italienne Sveva Alviti, révélée dans Dalida. L’actrice a visionné de nombreux films sur la mafia en amont du tournage et s’est plus particuliè­rement documentée sur les femmes prisonnièr­es du crime organisé. Dans le rôle des mafieux, Leclercq a fait appel aux Belges Sam Louwyck et Kevin Janssens, qui partagaien­t déjà l›affiche des Ardennes en 2016. Pour l›occasion, le premier s›est rasé le crâne tandis que le second arbore des tresses.

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