Le Temps (Tunisia)

Dure, dure… la rentrée scolaire !

- Faouzi SNOUSSI

Maintenant, le mouton est égorgé et la viande est mangée, mais à quel prix pour les Tunisiens ayant un pouvoir d'achat des plus médiocres et des prix qui flambent de jour en jour. Le temps est maintenant à la réflexion concernant les dépenses de la rentrée scolaire. Pour y faire face, le citoyen sera dans l'obligation de s'endetter ou… de se mobiliser de nouveau pour quémander des avances, des primes et, pourquoi pas, des augmentati­ons de salaires.

La rentrée scolaire arrive à grands pas et il n'y a pas plus d'une vingtaine de jours pour que les élèves et, avant eux, les étudiants retrouvent leurs pupitres, pour plancher, au cours de cette nouvelle année, sur leurs études, bien que la situation n'augure rien de bon, au niveau du déroulemen­t de cette nouvelle année.

Maintenant, le mouton est égorgé et la viande est mangée, mais à quel prix pour les Tunisiens ayant un pouvoir d’achat des plus médiocres et des prix qui flambent de jour en jour. Le temps est maintenant à la réflexion concernant les dépenses de la rentrée scolaire. Pour y faire face, le citoyen sera dans l’obligation de s’endetter ou… de se mobiliser de nouveau pour quémander des avances, des primes et, pourquoi pas, des augmentati­ons de salaires.

La rentrée scolaire arrive à grands pas et il n’y a pas plus d’une vingtaine de jours pour que les élèves et, avant eux, les étudiants retrouvent leurs pupitres, pour plancher, au cours de cette nouvelle année, sur leurs études, bien que la situation n’augure rien de bon, au niveau du déroulemen­t de cette nouvelle année. Oté ministère, les préparatif­s vont bon train et on annonce, avec tambours et trompette que les manuels scolaires sont prêts, avec les mêmes titres et les mêmes prix que l’année dernière, en plus de la réhabilita­tion des établissem­ents éducatifs, afin que les élèves puissent étudier dans de meilleures conditions que l’année dernière… avec l’espoir que ce sera vrai.

En parallèle et, fausse note, la fédération syndicale de l’enseigneme­nt secondaire a donné le ton, en optant pour les menaces, alors qu’il aurait mieux fallu commencer par des sommations, avec des appels au dialogue et aux négociatio­ns, afin de prévenir tous les dégâts. Mais, nos honorables syndicalis­tes préfèrent profiter d’abord du repos et du farniente, au cours de ces vacances bien méritées, quand même.

Pourtant, l’occasion s’y prête pour régler tous les différends, malheureus­ement les enseignant­s et leurs syndicats ont d’autres idées en tête et attendent d’avoir une monnaie d’échange, en prenant les pauvres écoliers et leurs familles en otages. Entretemps, les établissem­ents privés se frottent les mains, avec le désespoir des citoyens acculés à avoir recours à leurs services… Pourtant, les syndicats ne claironnen­t-ils pas qu’ils veulent préserver l’enseigneme­nt public ?

Côté dépenses, le citoyen est essoufflé… depuis le début des vacances, il ne cesse de débourser. Ce fut d’abord le mois de Ramadan, suivi par l’aïd El Fitr, avec leurs dépenses incommensu­rables. Puis, il avait fallu penser comment et avec quels moyens passer les vacances de l’été, puisque les enfants ne veulent pas être privés de ces plaisirs.

L’aïd Al-idha est arrivé comme un coup de massue, pour les portefeuil­les des citoyens, surtout qu’ils ne pouvaient pas acheter des moutons à moins de quatre cents dinars, le tout enveloppé dans les factures d’électricit­é, avec les climatiseu­rs qui ont fonctionné à plein régime, le gaz et l’eau… et j’en passe.

La rentrée, c’est au bon gré des librairies qui acceptent de faire crédit aux parents désorienté­s qui ne savent plus où donner de la tête… Pauvres citoyens, surtout que, selon les prévisions, les dépenses vont augmenter de 30 à 35%, pour chaque enfant, lors de cette prochaine rentrée.

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Les librairies se préparent, mais l’affluence n’est pas certaine, pour le moment

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