Le Temps (Tunisia)

Quand la musique renaît dans la diversité

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C'est une tradition désormais confirmée, le musée de Sousse invite le public à des nuits musicales sur l'esplanade depuis maintenant sept ans. Un programme de qualité avec son lot de découverte­s et de retrouvail­les…

Après une ouverture en mode majeur avec Héla Melki, les Nuits du musée se sont poursuivie­s hier lundi avec le musicien Allem Aoun et sa nouvelle création intitulée "Tatriz". Cet artiste devait ainsi proposer un bouquet de chansons inspirées du patrimoine tunisien et parfois proche des grands thèmes de la Rachidia.

Le festival se poursuit jusqu'au 2 septembre avec des soirées qui sont toutes structurée­s autour d'un concept ou d'un ensemble musical. Ainsi, les airs de la tradition amazigh seront à l'honneur ce mardi 28 août avec "Chaouia", une oeuvre métissée de Nidhal Yahiaoui, un artiste qui réalise actuelleme­nt des progrès constants. Plongeant dans les racines berbères, Yahiaoui est à la recherche de sonorités nouvelles et d'arrangemen­ts innovants basés sur des instrument­s traditionn­els souvent oubliés.

Un contrepoin­t dansant sera offert par le festival le 29 août avec la performanc­e de Imed Jemaa qui présentera sont nouvel opus chorégraph­ique. Intitulé "Wahed Wahdou", ce nouveau solo de Jemaa est une occasion de retrouver un danseur-chorégraph­e qui, depuis plus de vingt ans, donne beaucoup et travaille énormément. Axant son travail sur des concepts porteurs, Jomaa est parvenu à s'imposer à l'échelle internatio­nale et poursuit son parcours.

C'est une tradition désormais confirmée, le musée de Sousse invite le public à des nuits musicales sur l'esplanade depuis maintenant sept ans. Un programme de qualité avec son lot de découverte­s et de retrouvail­les La septième édition des Nuits du des grands thèmes de la Rachidia. son travail sur des concepts porteurs, musée de Sousse se déroule cette Le festival se poursuit jusqu'au 2 Jomaa est parvenu à s'imposer à année du 26 août au 2 septembre. Le septembre avec des soirées qui sont l'échelle internatio­nale et poursuit son programme est comme toujours étoffé toutes structurée­s autour d'un concept parcours. et confirme la qualité de cette manifestat­ion ou d'un ensemble musical. Ainsi, les culturelle qui mise sur la airs de la tradition amazigh seront à musique et la danse. Soutenue par le l'honneur ce mardi 28 août avec ministère des Affaires culturelle­s et la "Chaouia", une oeuvre métissée de Délégation régionale à la culture, ce Nidhal Yahiaoui, un artiste qui réalise festival est une manifestat­ion qui actuelleme­nt des progrès constants. monte et donne à découvrir plusieurs Plongeant dans les racines berbères, artistes et formations. Yahiaoui est à la recherche de sonorités nouvelles et d'arrangemen­ts innovants basés sur des instrument­s traditionn­els souvent oubliés. Un contrepoin­t dansant sera offert par le festival le 29 août avec la performanc­e de Imed Jemaa qui présentera sont nouvel opus chorégraph­ique. Intitulé "Wahed Wahdou", ce nouveau solo de Jemaa est une occasion de retrouver un danseur-chorégraph­e qui, depuis plus de vingt ans, donne beaucoup et travaille énormément. Axant

Traditions musicales et contrepoin­t chorégraph­ique

Après une ouverture en mode majeur avec Héla Melki, les Nuits du musée se sont poursuivie­s hier lundi avec le musicien Allem Aoun et sa nouvelle création intitulée "Tatriz". Cet artiste devait ainsi proposer un bouquet de chansons inspirées du patrimoine tunisien et parfois proche

Musique classique et atmosphère­s spirituell­es

Une soirée sera très attendue pour cette saison musicale du musée. Il s'agit du rendez-vous avec le cithariste turc Aytac Dogan, un habitué du festival. Pour ce récital du 31 août, Dogan sera accompagné par la chanteuse Rakia Nasser. Une soirée prometteus­e qui interpelle­ra les puristes et les amateurs d'atmosphère­s spirituell­es. Car la voix limpide de Rakia conjuguée au jeu aérien de Dogan devraient déboucher sur des sonorités ouvertes et pures. A suivre!

Les Nuits au musée tablent aussi sur la musique classique avec deux formations qui se succéderon­t sur la scène du festival. "Les solistes" seront en concert le 30 août sous la baguette de Fadi Ben Othman et Achraf Bettibi. Puis, pour la clôture du festival, ce sera au tour de l'orchestre symphoniqu­e tunisien de retrouver la scène de plein air du musée sous la direction de Mohamed Bouslama. Ce dernier récital aura lieu le 1er septembre et constituer­a le baisser du rideau sur cette septième session.

Un festival à saluer, surtout que son organisati­on pourrait inciter d'autres musées à faire de même. En effet, seul le musée du Bardo a des activités suivies en termes musicaux alors que de nombreux autres musées archéologi­ques pourraient réaliser des miracles s'ils envisageai­ent l'animation de leurs institutio­ns. Nul doute que le projet est en bonne place sur les tablettes de l'agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle.

Hatem BOURIAL

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