Le Temps (Tunisia)

Des irrégulari­tés dans l’enquête et les islamistes mis en cause

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Le Temps - Le procès des auteurs de l’attentat du musée du Bardo s’est ouvert, hier, à Tunis, et certains parents des six victimes françaises mettent en doute le déroulemen­t de l’enquête et de l’instructio­n et accusent les islamistes d’avoir interféré dans leur déroulemen­t, comme le souligne un site français «Mariane» qui accuse et dévoile certaines vérités. Il revient donc à la véritable justice tunisienne de punir les auteurs, comme il se doit, parce que cela permettra de redorer l’image ternie de la Tunisie ternie par la mouvance islamiste qui a fait d’autres victimes, notamment Chokri Bélaïd, Haj Mohamed Brahmi et 48 morts dans l’attentat dans un hôtel à Sousse.

-Le procès des auteurs de l’attentat du musée du Bardo s’est ouvert, hier, à Tunis, et certains parents des six victimes françaises mettent en doute le déroulemen­t de l’enquête et de l’instructio­n et accusent les islamistes d’avoir interféré dans leur déroulemen­t, comme le souligne un site français «Mariane» qui accuse et dévoile certaines vérités. Il revient donc à la véritable justice tunisienne de punir les auteurs, comme il se doit, parce que cela permettra de redorer l’image de la Tunisie ternie par la mouvance islamiste qui a fait d’autres victimes, notamment Chokri Bélaïd, Haj Mohamed Brahmi et 48 morts dans l’attentat dans un hôtel à Sousse.

Le site indique que le procès de l’attentat du musée du Bardo, revendiqué par Daech, s’ouvre ce mardi 31 octobre à Tunis. Deux ans après l’attaque, qui a tué 5 touristes français et en a blessé 6 autres, l’enquête est entachée d’irrégulari­tés et le juge d’instructio­n tunisien soupçonné d’entretenir des rapports troubles avec l’islamisme.

Dominique, Françoise, sa mère Huguette, avaient décidé depuis longtemps de s’offrir une croisière sur les bords de la Méditerran­ée, «entre filles». Faire une halte à Gêne, Rome, Palerme puis rejoindre un groupe organisé pour la visite de Tunis, avec un passage obligé au Bardo. «On s’est dit que ce serait plus prudent», raconte Françoise. Le 18 mars 2015, Françoise contemple les oeuvres d›art au second étage du célèbre musée lorsqu’elle entend soudain «comme un bruit de pétard», et regarde par une fenêtre qui donne sur le Parlement Tunisien, tout proche. «J’ai vu un garde du corps sortir une arme et la sécurité faire entrer les députés dans le bâtiment. Puis j’ai entendu des rafales. Le guide a dit : “Ne vous inquiétez pas, tout est sécurisé” ».

« On entendait des cris et des coups de feu venant d’en bas, raconte Dominique, nous sommes entrées dans une petite salle qui avait deux portes mais les coups de feu se sont approchés. J›étais au milieu du groupe quand un terroriste a fait irruption et a ouvert le feu. On s’est précipité vers l’autre porte, mais le second nous attendait là et s’est mis à tirer lui aussi». Dans la bousculade, Dominique tombe et se fait une entorse. Françoise se baisse pour l’aider à se relever et reçoit une balle dans l’épaule. Huguette, plus en avant dans le groupe, est touchée par quatre balles de kalachniko­v. Elle décédera dix jours plus tard.

Huguette fera partie des quatre français tués lors l’attentat revendiqué par l’etat islamique, dont le procès s’ouvre ce mardi 31 octobre à Tunis. Mais deux ans et demi après l’attaque du Bardo par deux terroriste­s, Jaber Khachnaoui et Yassine Labidi, ayant fait 24 morts et 45 blessés (dont six Français).

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