Le Temps (Tunisia)

Quelques dossiers chauds pour le prochain ministre de l'environnem­ent

-

Après la démission du ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, un nouveau membre du gouverneme­nt devrait être nommé en France. Pour l'heure, le porte-parole du gouverneme­nt, Benjamin Griveaux, assure que la direction prise par l'etat en matière d'environnem­ent ne sera pas infléchie. Le prochain ministre de l'ecologie devra donc assumer les décisions déjà entérinées, mais aussi se confronter à quelques dossiers épineux.

Au titre des arbitrages un peu compliqués à gérer pour le (ou la) futur(e) ministre de l'ecologie, il y a le transfert des aides au maintien de l'agricultur­e biologique vers la conversion, ou encore l’autorisati­on accordée au pétrolier Total de fabriquer du biodiesel avec de l’huile de palme importée notamment d’asie du Sud-est, dans sa raffinerie de La Mède. Concernant les dossiers qui vont poser problème, Emmanuel Macron donnera son avis en septembre sur le projet pharaoniqu­e de la Montagne d’or, en Guyane. Un projet qui vise à détruire 1 500 ha de forêts en bordure de réserve biologique afin d’exploiter une mine d’or gigantesqu­e. Un sondage récent montre que près de 70% de la population guyanaise est opposée au projet.

Et puis, il y a le dossier nucléaire. D'une part, les travaux du Centre industriel de stockage géologique souterrain (Cigéo) à Bure, dans la Meuse, pourraient débuter fin 2019, alors que le projet rencontre une forte opposition des habitants. D'autre part, dans le dossier de L’EPR de Flamanvill­e, le démarrage est sans cesse repoussé. Enfin, il y a bien sûr la fermeture de la plus vieille centrale française à Fessenheim, pourtant promise pour 2018 et qui n'est toujours pas actée.

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia