Le consensus a bon dos…
Et le pays n’en mène pas large. C’est le moins que l’on puisse dire. Pour autant, nous voilà rassurés tout de même, puisque sa majesté sérénissime, Sieur Ghannouchi «himself», s’est fendu d’une visite à BCE pour tenter de trouver –évidemment, on n’attendait que luiune solution aux problèmes épineux que connaît la Tunisie aujourd’hui, et qui l’engluent dans un tunnel dont elle ne voit pas la fin.
Le consensus en question, qui a vécu, et qu’il faudrait, si l’on comprend bien tâcher de relancer pour remonter la pente. Le fameux « Document de Carthage II » qui s’en balance, mais qui aurait des chances, paraît-il, de réapparaître à la face du jour pour jouer les sauveurs de circonstance, face à l’enlisement d’une situation, que rien, ni personne jusqu’ici, n’a réussi à contrôler, en tout cas, suffisamment pour sortir la tête de l’eau, économiquement parlant, et respirer sans avoir besoin d’être entubé. Bref, nous voilà vernis et, pour en rajouter une couche, ne voilà-t-il pas que l’on appelle «Zorro» au secours, des fois qu’il aurait, par le plus pur des hasards, une carte –maîtressedans sa manche, qui pourrait renverser la vapeur, et sauver le pays in-extrémis, qui n’en demande pas tant du reste, préférant explorer d’autres voies, susceptibles d’êtres solvables, plutôt que de vendre son âme au diable, encore une fois, pour se coltiner l’immortalité. Et l’extrême jouvence. Celle-ci a un prix : il vaut mieux ne pas le payer…