Le Temps (Tunisia)

L’ESS accrochée par une courageuse USBG !

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S’il est vrai que L’ESS, faute de solutions et d’adresse devant la cage, fut accrochée par L’USBG, force est de reconnaitr­e que les sahéliens ont tout tenté durant cette neuvième historique confrontat­ion entre les deux clubs. En effet, ce n’est pas faute d’avoir tout tenté, les étoilés ont outrageuse­ment dominé leur adversaire. A dire vrai il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain, l’etoile. Volontaire­ment offensive mais manquant cruellemen­t de réussite devant la cage (N’est-ce pas Mr Mareï ?), L’ESS s’est trouvée en face d’une USBG totalement repliée dans sa zone refusant le jeu faute également de moyens tant au niveau effectif qu’au niveau de la tactique, trop simpliste in-fine.

Dominer n’est pas gagner !

Chiheb Ellili (ESS)

« Sur le terrain il n’y avait qu’une seule équipe, L’ESS, ce qui ne nous a pas empêché de rater la victoire dés la première période. Chose qui aurait pu faciliter le match. Mais contre un adversaire qui refuse légitimeme­nt le jeu, un arbitre qui fait plus confiance à son assistant qu’à son propre jugement, guère étonnant dans ce cas que l’on tombe dans des travers »

En fin de match Chiheb Ellili ne pouvait mieux expliquer la situation de son équipe. En soulignant le fait que les siens ont dominé de la tête et des jambes, leur adversaire qui a opté d’entré pour un bloc trop bas, refusant à la limite le jeu avec une ligne médiane renforcée pour la circonstan­ce, reconnait en vérité, l’incapacité de ses joueurs à trouver la faille au bout de quatre vingt dix minutes de jeu. En effet, combien même les étoilés ont développé un volume de jeu conséquent en alternant le jeu court et long et cherchant le passage par les côtés, et donc se sont crées beaucoup d’occasions nettes ( pas moins de quatre en première période), ils ont fait preuve de beaucoup de maladresse et d’inefficaci­té devant la cage adverse. De fait, sans se départir de leur réalisme , les étoilés très dangereux dans la progressio­n de la balle, ont buté également sur un gardien, Gaïth Yefreni, aux qualités certaines. L’égyptien Amro Mareï en sait quelques choses. Malgré les changement­s opérés par le staff technique de L’ESS pour redynamise­r la machine sahélienne, les étoilés en seconde mi-temps, moins tranchants qu’en première période, sont tombé dans le piège de l’anti-jeu de l’adversaire conjugué il est vrai à la complaisan­ce d’un arbitre qui a excellé dans l’art d’avertir sans sévir ( 12 cartons jaunes distribués). Pour autant, les coéquipier­s de Aouadhi sont parvenus à inscrire deux buts refusés par l’arbitre ( ou plutôt par son assistant) pour hors-jeu inexistant ( Si la mauvaise foi débute tôt cette saison on se demande comment cela va se passer après 5 ou 6 journées). « L’etoile n’a qu’à s’en prendre à elle-même » dira son coach désabusé par autant de maladresse­s des siens. En réalité, ce qui n’a pas bien fonctionné ce jour –là c’est la petite forme de certains éléments à l’instar de Brigui, Belarbi voire Msekni. Certes, L’ESS a tout fait pour remporter les trois points de la victoire, mais il arrive que l’on perde parfois ses repères, notamment en seconde mi-temps, quand le jeu devient haché suite à l’anti-jeu pratiqué par l’adversaire.

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