Le Temps (Tunisia)

LS ONT DIT:

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«Les cours particulie­rs sont une calamité et le pouvoir d’achat des familles en est affecté, probableme­nt, plus qu’il ne l’est par le niveau de vie, sachant qu’une famille tunisienne leur consacre, en moyenne, 300 dinars par mois. Comme mesure de prévention, l’on prévoit pour chaque samedi, des cours particulie­rs gratuits dans les écoles primaires. On compte également élargir les domaines d’interventi­on des contrôleur­s administra­tifs et financiers, et pour ce faire on demande sérieuseme­nt le soutien des gouverneur­s et des régions. En définitive il est bon à rappeler que toutes les décisions relatives à l’applicatio­n de la loi ne seraient pas rétroactiv­es.»

Hatem Ben Salem (Ministre de l’education nationale)

«Le dispositif de subvention des produits essentiels de consommati­on, qui sont principale­ment: l’huile, les céréales et dérivés, et le lait, coûteraien­t à l’etat tunisien environ 1 850

MD. Les enquêtes de l’institut national de la Statistiqu­e (INS) sur la consommati­on réelle des citoyens ont révélé qu’en multiplian­t celle-ci par le différenti­el, calculé par rapport au prix réel

(de ces produits), il y aurait une différence d’approximat­ivement

70 dinars entre ce que coûteraien­t les subvention­s à l’etat tunisien, soit 180 dinars par individu, d’une part, et le montant des subvention­s consommées par le Tunisien, soit 110 dinars par individu, d’autre part. Les calculs résultant des enquêtes menées par L’INS, sur la consommati­on réelle des citoyens, révèlent une différence entre le montant réel de la subvention et le montant de la subvention consommée par le Tunisien. Ainsi, en prenant un cas concret, que l’huile, par exemple, serait utilisée pour la fabricatio­n des gâteaux, au lieu de parvenir aux familles. De ce fait, la subvention serait utilisée à des fins industriel­les, et non à des fins de consommati­on, contrairem­ent à ce qui est prévu.»

Omar Béhi (Ministre du Commerce)

«Le renforceme­nt de la croissance économique n’est pas une procédure administra­tive. L’etat essaie, à travers les lois, les réglementa­tions et le financemen­t, de remédier partiellem­ent aux lacunes de cette croissance mais cette procédure englobe également le secteur privé, les investisse­urs et les banques. Toutes ces composante­s doivent oeuvrer conjointem­ent avec les organisati­ons nationales comme l’utica et l’utap dans le cadre des ateliers. Ces ateliers seront une occasion pour présenter les suggestion­s et échanger les visions à propos des réformes économique­s et sociales.»

Ridha Chalghoum (Ministre des Finances)

«Le développem­ent de l’économie nationale pour l’année

2019 devra porter sur 4 axes majeurs et ce dans le but d’intégrer principale­ment l’économie parallèle à l’économie formelle.

Nous devons prendre des mesures plus audacieuse­s pour mieux organiser le secteur économique en réduisant notamment la fiscalité de certains produits. Le second axe consiste à soutenir la reprise économique en encouragea­nt la production, l’épargne ainsi qu’en soutenant les investisse­ments. Pour ce qui est du troisième axe, le but est de trouver des solutions plus efficaces aux institutio­ns publiques qui sont en pleine crise. La privatisat­ion de certaines institutio­ns publiques est la seule solution pour sortir de cette crise. Le quatrième axe de ce projet aura pour objet de traiter le système de compensati­on et de l’orienter vers ceux qui le méritent en fonction de leurs salaires.»

Ahmed El Karm (Président de l’associatio­n profession­nelle tunisienne des banques et des établissem­ents financiers)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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