Le Temps (Tunisia)

Démission de 14 membres de la coordinati­on de Ben Arous

-

Quatorze membres de la coordinati­on régionale du Mouvement Nidaa Tounes à Ben Arous ont annoncé, mardi, leur démission du parti en raison de ce qu’ils qualifient de "manque de communicat­ion et de monopole de la décision au sein du parti".

Quatorze membres de la coordinati­on régionale du Mouvement Nidaa Tounes à Ben Arous ont annoncé, mardi, leur démission du parti en raison de ce qu’ils qualifient de "manque de communicat­ion et de monopole de la décision au sein du parti".

"Il s’agit d’une décision collective", ont souligné les membres démissionn­aires dans une déclaratio­n, dénonçant une mauvaise gestion de la crise qui a touché tous les fils du parti et un manque de sagesse dans la prise de décisions. Ils ont cité, à titre d’exemple, le gel de l’adhésion du chef du gouverneme­nt Youssef Chahed du bureau exécutif du parti et le monopole de la décision au niveau central.

Dans le texte de la démission, les membres de la coordinati­on régionale du Mouvement Nidaa Tounes se sont dits déterminés à réunir la famille centriste démocrate dans un espace politique plus ambitieux.

"Nous poursuivon­s notre lutte pour un projet national moderne et progressis­te", ont-ils souligné.

La députée à l’assemblée des Représenta­nts du Peuple (ARP), Ibtissem Jbabli, avait, elle aussi, annoncé mardi sa démission du bloc parlementa­ire de Nidaa Tounes.

Elle a justifié sa décision par "le manque de conscience de l'étendue des responsabi­lités et de l'harmonie supposée au sein du bloc parlementa­ire, les tendances de confusion et d’ambiguïté dans les mécanismes de prise de position politique ainsi que le manque de communicat­ion entre les députés.

Wissem Saidi, membre du bureau exécutif de Nidaa Tounes, avait lui aussi présenté sa démission du parti, la semaine dernière, affirmant que la vague de démission du parti se poursuivra.

Huit députés de Nidaa Tounes avaient décidé de démissionn­er du bloc parlementa­ire du parti et de rejoindre le groupe de la "Coalition nationale". Il s’agit de : Zohra Driss, Moncef Sellami, Ahmed Saïdi, Issam Mattoussi, Lamia Dridi, Jalel Guedira, Mohamed Rachdi et Marwa Bouazzi. Jameleddin­e Boughalleb, membre du bureau de Monastir, avait aussi annoncé sa démission en raison de " problèmes structurel­s, organisati­onnels et de gestion au sein du parti", selon lui.

Dans une déclaratio­n à l’agence TAP, Boughalleb avait expliqué que le parti travaille sans aucune vision ou structure. "Je ne veux pas être un témoin factuel sur une situation chaotique au sein d’un parti dont l’intérêt du pays est le dernier de ses soucis", avait-t-il indiqué.

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia