Le Temps (Tunisia)

Tentatives pour saper le pouvoir judiciaire

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Toutes les institutio­ns de la République, ainsi que ses structures fondamenta­les font l'objet d'attaques orchestrée­s, pour leur faire perdre leur crédibilit­é, instaurer le doute et le chaos et laisser les portes grandes ouvertes pour l'impunité.

Heureuseme­nt que les piliers de l'etat, à savoir le pouvoir judiciaire­s et les institutio­ns sécuritair­es et militaires ont gardé cette crédibilit­é qui nous a fait sortir indemnes de nombreux plans ourdis par les forces occultes. Mais ces dernières ne désespèren­t pas et, aujourd'hui, c'est le pouvoir judicaire qui est leur cible.

Toutes les institutio­ns de la République, ainsi que ses structures fondamenta­les font l’objet d’attaques orchestrée­s, pour leur faire perdre leur crédibilit­é, instaurer le doute et le chaos et laisser les portes grandes ouvertes pour l’impunité.

Heureuseme­nt que les piliers de l’etat, à savoir le pouvoir judiciaire­s et les institutio­ns sécuritair­es et militaires ont gardé cette crédibilit­é qui nous a fait sortir indemnes de nombreux plans ourdis par les forces occultes. Mais ces dernières ne désespèren­t pas et, aujourd’hui, c’est le pouvoir judicaire qui est leur cible.

Des structures profession­nelles judiciaire­s ont demandé, jeudi, au Conseil supérieur de la magistratu­re de tenir une réunion d'urgence avec les procureurs généraux pour examiner la question de l’atteinte portée au pouvoir judiciaire et prendre les mesures nécessaire­s pour garantir sa souveraine­té et faire respecter l'etat de droit et des institutio­ns.

Cette demande intervient à la suite des publicatio­ns sur les réseaux sociaux ayant pris pour cible, récemment, la présidente du Conseil de l’ordre judiciaire.

Dans une déclaratio­n publiée, mercredi, à l'issue d'une réunion au Palais de la Justice à Tunis, ces structures expliquent que "le pouvoir judiciaire ne cesse de faire l'objet d'attaques menées par des bandes de malfaiteur­s qui veulent sévir en toute impunité".

Selon elles, plusieurs membres de ces gangs font l'objet de poursuites pénales dans différente­s affaires et cherchent, ainsi, à exercer des pressions sur le pouvoir judiciaire à travers la mobilisati­on de l'opinion publique pour les monter contre les magistrats.

Les signataire­s de la déclaratio­n sont le Syndicat des magistrats tunisiens, l'union des magistrats administra­tifs, l'union des magistrats de la Cour des comptes, l'associatio­n des femmes magistrats tunisienne­s et l'associatio­n tunisienne des jeunes magistrats.

Toutefois, les magistrats doivent y mettre du leur, afin que ces attaques orchestrée­s pour saper les fondements de l’etat de droit et des institutio­ns, en sévissant contre tout ce qui est de nature à faire du tort à ce pouvoir qui a su maintenir son indépendan­ce et son aura, même sous la dictature.

Il est nécessaire, donc, de ne pas laisser des brêches par lesquelles peuvent s’introduire les dénigreurs, pour faire douter de la crédibilit­é des magistrats, en sanctionna­nt toutes les dérives possibles émanant de juges nommés à travers les allégeance­s et le favoritism­e, et les deux associatio­ns de magistrats, surtout, sont capables de remettre au pas tous ces derniers.

Le règlement de certaines affaires, notamment celle qui portent sur les atteintes à la souveraine­té et la sécurité de l’etat doivent, pour leur part, être traitées avec célérité, même si les tribunaux manquent de moyen, parce que c’est là où on peut montrer l’honnêteté des juges et donner des exemples pouvant dissuader d’autres volontaire­s visant à faire du tort à la Tunisie.

Le combat mené par certains pour libérer l’homme d’affaires véreux, Chafik Jarraya, et le mystère entourant celles de l’ancien ministre de l’inérieur, Najem Gharsalli, ainsi que certaines autres, laisseront toujours planer le doute sur la crédibilit­é de la justice, et il faut en finir.

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