Le Temps (Tunisia)

Une réaction jugée «froide» par les démissionn­aires

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Marzouki tente de calmer le jeu

Le Temps - L'ancien président provisoire de la République et actuel président du mouvement Harak Tounès Al Irada qui vient d'imploser avec la démission de 81 membres de sa direction, en l'occurrence, Mohamed Moncef Marzouki, a cru bon de réagir à ces départs impromptus de ses principaux collaborat­eurs, mais sa réaction a été jugée « fade », par son ex-bras droit.

Le Temps - L’ancien président provisoire de la République et actuel président du mouvement Harak Tounès Al Irada qui vient d’imploser avec la démission de 81 membres de sa direction, en l’occurrence, Mohamed Moncef Marzouki, a cru bon de réagir à ces départs impromptus de ses principaux collaborat­eurs, mais sa réaction a été jugée « froide », par son ex-bras droit. Dans un post publié sur sa page Facebook, Mohamed Moncef Marzouki, président du mouvement Al Irada qui a connu ces deux derniers jours une vague de démissions, estime qu'après le choc de la révolution, du temps et beaucoup de patience sont nécessaire­s pour permettre aux structures politiques, sociales et économique­s de compléter "des processus fluctuants" et de trouver de nouveaux équilibres.

Il a tenu à remercier ceux qui ont quitté le parti, ceux qui poursuivro­nt le chemin et ceux qui rejoindron­t Al Irada.

Et d'ajouter "A ceux que le désordre (...) dérange au sein d'al Irada et les autres partis politiques, ainsi qu'à l'intérieur du pouvoir politique et dans les mentalités (...) parce qu’ils voient seulement l'arbre et ne voient pas la forêt, je dirai merci pour avoir gardé le moral pendant la période délicate qui suit toutes les révolution­s".

Merci pour ceux qui refusent de se résigner et qui continuent à oeuvrer, en silence et sans relâche, pour ôter l'obstacle qui barre la route devant la Tunisie.

Mercredi, environ 80 cadres d'al-irada ont annoncé leur démission du parti dirigé par l’ancien président de la République Moncef Marzouki.

Les démissionn­aires, dont les membres du comité politique Adnene Monser et Tarek Kahlaoui ont justifié leur décision par la difficulté à engager des réformes au sein du parti ainsi que par les ambitions de Marzouki pour la présidence de la République.

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