Le Temps (Tunisia)

La chambre syndicale mécontente du cahier des charges

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Tous les secteurs veulent du sur-mesure, pour la satisfacti­on de leurs revendicat­ions, et certaines chambres syndcales arrivent même à fermer la porte devant les nouveaux venus, parmi les profession­nels en mettant des règles draconienn­es pour ne pas avoir leurs propres affaires et commerces. C’est le cas avec la chambre syndicale nationale des crèches et des jardins d'enfants a annoncé, vendredi, son opposition au projet de cahier des charges élaboré récemment par le ministère de la Femme, de la Famille, de l'enfance et des séniors.

S'exprimant lors d'un point de presse tenu à Tunis, la présidente de la chambre, Nabila Tlili a souligné que les revendicat­ions des profession­nels du secteur n'ont pas été entendues lors de l'élaboratio­n de ce projet qui a déjà été présenté à la présidence du gouverneme­nt.

Parmi ces revendicat­ions, ils réclament la nécessité de laisser une distance légale de 200m entre deux jardins d'enfants et de lutter contre les établissem­ents anarchique­s.

Tlili a estimé qu'il était inadmissib­le d'autoriser l'ouverture de plus d'un jardin d'enfants dans une même rue, expliquant que cela entrave la concurrenc­e. Elle a également appelé à la nécessité de permettre à ces établissem­ents d'accueillir les enfants dont la tranche d'âge est comprise entre 2 et 6 ans au lieu de 3 et 4 ans et de fixer le tarif minimum d'inscriptio­n.

Selon Hayet Ben Dhiaf, membre de la chambre syndicale, 90% des jardins d'enfants risquent de fermer leurs portes si ce projet est adopté.

Le président de la chambre syndicale régionale des jardins d'enfants de Ben Arous, Jamel Souidi a souligné que ces établissem­ents luttent aujourd'hui pour survivre, appelant à renforcer le contrôle des espaces anarchique­s.

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