L'hémorragie se poursuit et la vigilance est de mise
Migration clandestine
Les garde-côtes du gouvernorat de Nabeul et de Jébeniana (gouvernorat de Sfax) ont interpellé, jeudi, 21 personnes, dont des étrangers. Ils s'apprêtaient à franchir les frontières maritimes clandestinement.
Selon un communiqué publié, vendredi, par le ministère de l'intérieur, une patrouille relevant de la Garde maritime de Nabeul a appréhendé, au large de Menzel Témime, un bateau de pêche équipé de deux moteurs et transportant une quantité de carburants avec à son bord 9 individus âgés entre 19 et 27 ans.
Les individus en question s'apprêtaient à franchir les frontières maritimes, clandestinement, en direction de l'italie, indique le ministère, précisant qu'un montant de 1400 euros a été saisi.
Les neuf individus ont été placés en garde à vue et une information judiciaire a été ouverte à leur encontre pour "formation d'une entente en vue de quitter clandestinement le sol tunisien par voie maritime".
Par ailleurs, une patrouille relevant de la brigade des recherches et des investigations de la Garde nationale de Jébeniana a intercepté, jeudi soir, 10 personnes de nationalité ivoirienne, retranchées dans une maison en construction dans la région d'el Faidh (Sfax) qui se préparaient à rejoindre les côtes italiennes, indique la même source.
Deux individus parmi les organisateurs de l'opération ont été arrêtés et un mandat de recherche a été délivré à l'encontre d'un troisième.
Le bateau, un moteur de barque et huit conteneurs d'essence ont été saisis.
Selon le même communiqué, les deux individus ont été placés en garde à vue et une information judiciaire a été ouverte pour "formation d'une entente en vue de franchir les frontières maritimes clandestinement".
Les autres mis en cause ont été laissés en liberté.
En outre, les garde-côtes à Nabeul ont intercepté, dans la nuit de mercredi à jeudi, une embarcation transportant neuf personnes, au large de Menzel Témime, en direction de l’italie, apprend l’agence TAP de source sécuritaire.
Les passagers, dont une jeune fille, sont âgés de 20 à 35 ans et originaires d’el Mourouj (banlieue sud de Tunis).
Les membres du groupe sont entendus par la brigade de renseignement maritime de la garde nationale, pour prendre les mesures qui s’imposent, selon la même source.