Le Temps (Tunisia)

Le Premier ministre Stefan Löfven démis par le Parlement

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C’est toujours le flou politique qui domine en Suède. La coalition de centre droit et l’extrême droite ont uni leurs voix hier pour démettre le Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven, affaibli après les législativ­es du 9 septembre, qui n’ont pas permis de dégager de majorité. Un Premier ministre part, mais personne, encore, n’est prêt à le remplacer.

Deux semaines après les élections législativ­es, la Suède est toujours dans l’impasse. Hier matin, les députés nouvelleme­nt élus ont démis de ses fonctions le Premier ministre Stefan Löfven, qui restera cependant à son poste pour expédier les affaires courantes.

Mais personne ne sait encore qui pourrait le remplacer, et encore moins la couleur politique de la majorité « qui va gouverner le pays pour les quatre prochaines années ».

Le vote des Suédois, qui n’ont donné qu’un seul député d’avance à la coalition de gauche par rapport à celle de droite, et qui ont mis l’extrême droite en position d’arbitre, a déjà bouleversé les habitudes politiques du pays.

Vers une alliance droite-extrême droite ?

La présidence du Parlement, qui revient traditionn­ellement au bloc le plus important, a finalement été attribuée lundi à un député de droite, soutenu par le vote de l’extrême droite.

Ce nouveau président devrait maintenant confier la tâche difficile de former un nouveau gouverneme­nt à Ulf Kristersso­n, le patron des conservate­urs. Sachant que la droite ne pèse pas assez pour gouverner seule, et qu’elle refuse pour l’instant le soutien de l’extrême droite, les négociatio­ns s’annoncent longues et difficiles.

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