Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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«J’ai démissionn­é du bloc parlementa­ire suite à ma conviction que le chef de l’etat n’allait pas laisser tomber son fils, le directeur exécutif de

Nidaa Tounes, Hafedh Caïd Essebsi, et ceci malgré le fait qu’il a répété à mainte fois la patrie avant les partis. Ma démission de Nidaa Tounes n’est pas une option. Cependant, j’ai décidé de rejoindre un bloc parlementa­ire qui regroupe les démissionn­aires du bloc parlementa­ire de

Nidaa Tounes, la crème de la crème, des élus intègres, compétents et parmi les meilleurs même au sein de l’assemblée, et avec lesquels je partage la même vision et les mêmes conviction­s. Le bloc de la coalition nationale ne sera pas en coalition avec Ennahdha, mais sera obligé de s’entendre avec le mouvement sur certains sujets mais pas tous, en particulie­r l’initiative du président Caïd Essebsi (Colibe) pour laquelle votera la coalition mais pas Ennahdha. En outre, la rupture entre Chahed et Hafedh Caïd Essebsi a commencé en mai 2017, dès que le chef du gouverneme­nt a commencé sa guerre contre la corruption. D’ailleurs, je m’oppose à la création d’un nouveau parti politique mais j’appelle à s’unir sous la bannière d’un Nidaa réformé, tout en écartant Hafedh Caïd Essebsi.» Moncef Sellami (Député) «Le prix de la voiture populaire sera réduit de 15% à 16%. Une baisse qui varie entre 3500 et 5000dt, du coup, le prix des voitures populaires variera entre 18.000 de dinars et 30.000 dinars selon la marque tout en gardant les mêmes critères des voitures populaires habituelle­s sur le marché tunisien. A rappeler aussi que le chef du gouverneme­nt Youssef Chahed avait promis, le 14 septembre 2018, lors de la présentati­on du projet de Loi de finances 2019, que le gouverneme­nt baissera les prix de la voiture populaire en dessous du seuil des 20.000 dinars.» Hichem Ben Ahmed (Secrétaire d’etat au Commerce) «Le président de la République Béji Caïd Essebsi a commis une grave faute en ce qui concerne la dualité du pouvoir exécutif. Ma conviction et celle de l’assemblée nationale constituan­te, c’est que la mise en place d’un pouvoir exécutif avec deux têtes était la garantie de la réussite de transition démocratiq­ue dans notre pays. Je ne suis pas d’accord avec le chef de l'etat en ce qui concerne l’amendement de la Constituti­on et j’estime que les deux idées développée­s par le président Caïd Essebsi sont en opposition. Pour moi, c’est un non-sens d’amender la Constituti­on alors que le processus de mise en place du régime politique n’a pas été achevé. Je considère donc qu’il faut finir d’abord, évaluer puis changer ce qui est nécessaire. Aussi, je tiens à rappeler qu’il est impossible de changer quoi que ce soit pour le moment vu qu’un intervenan­t essentiel manque encore: le Tribunal constituti­onnel.» Habib Khedher (Député Ennahdha)

«Les interventi­ons dans les régions sinistrées de Nabeul se poursuiven­t actuelleme­nt. Cependant et malgré la vague de solidarité, un manque de coordinati­on entre les différents intervenan­ts se ressent. Les différents ministères impliqués notamment le ministère de l’equipement ainsi que le ministère de l’education sont intervenus chacun dans son domaine.

Les municipali­tés de Tunis, de Ben Arous, de La Marsa et de l’ariana se sont, par ailleurs, mobilisées afin d’apporter leur aide aux diverses municipali­tés de Nabeul qui manquent de moyens et d’effectif. Il est impératif de rester calme et de ne pas paniquer afin de garantir l’efficacité de ces interventi­ons. De ce fait, la situation s’améliore graduellem­ent, sachant que l’infrastruc­ture n’est pas le premier responsabl­e. Dans ce sens, les mêmes dégâts auraient été causés indépendam­ment de la qualité de l’infrastruc­ture et qu’aucun fondement n’aurait pu résister à de telles inondation­s.» Riadh Mouakher (Ministre des Affaires locales et de l’environnem­ent) Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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