Le Temps (Tunisia)

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«L’atelier dédié aux priorités de la recherche scientifiq­ue agricole à l'horizon 2030 a pour objectif d'élaborer une stratégie dans le but d'encourager la recherche agricole transdisci­plinaire, innovante productric­e de connaissan­ces génératric­e de richesse et d'emploi contribuan­t à la résilience des systèmes de production, la sécurité alimentair­e et la gestion durable et équitable des ressources naturelles. En outre, une approche participat­ive a été élaborée pour le développem­ent des priorités de la recherche scientifiq­ue agricole (2018-2030). D’ailleurs, cette approche participat­ive devrait être basée sur la concertati­on et le consensuel et qui implique le décideur politique, la recherche, le développem­ent et la profession. Egalement, il est impératif aujourd'hui de s'orienter vers les travaux de recherche scientifiq­ue dans le domaine agricole dans le but de développer ce secteur, considéré comme vital pour l'économie tunisienne, mais aussi oeuvrer à la vulgarisat­ion de la profession, pour encourager les jeunes a travailler dans ce domaine.»

Samir Taieb (Ministre de l'agricultur­e)

«L’affaire entre les deux lycéens ne concerne pas un simple échange de baisers mais il s’agit d’un cas d’harcèlemen­t sexuel. Le jeune homme âgé de 18 ans, gardien dans une aire de jeu, a entraîné une jeune fille dans les toilettes et a voulu abuser d’elle. Il a été pris en flagrant délit après qu’un autre gardien ait alerté la police. Le jeune homme a fourni par la suite, des documents attestant qu’il est inscrit en terminale dans un lycée privé. Si la notion de consenteme­nt ne peut être appliquée étant donné que la jeune fille est âgée uniquement de 12 ans, le Tribunal a décidé de condamner le jeune homme à six mois de prison avec sursis puisque la fille a abandonné les poursuites contre lui. Le Tribunal ne prononce pas de peine liberticid­e pour un simple baiser. La situation actuelle est critique»

Sofiène Selliti (Porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis)

«L’approche adoptée par certains médias dans leur traitement des affaires de corruption au sein du départemen­t du transport donne lieu à des critiques surtout qu’il existe, des fois, une divergence des visions entre les parties. Le traitement de ces dossiers incombe aux instances spécialisé­es notamment l’instance judiciaire. Dans ce sens, il faut appeler les médias à laisser ces institutio­ns travailler normalemen­t étant donné la délicatess­e de ce type d’affaires. Les affaires de corruption exigent de la patience et de la minutie afin de garantir l’efficience des résultats obtenus. Elles sont également délicates car c’est la réputation de certains cadres du ministère qui est en jeu.»

Radhouane Ayara (Ministre du Transport)

«Le gouverneme­nt actuel de Youssef Chahed use ouvertemen­t et sans ambages de pratiques mafieuses fondées sur l’approche consistant à détenir des dossiers pour les faire sortir le moment venu… La

Kasbah use de l’appareil de l’etat pour constituer un parti appelé à prendre le pouvoir après les élections de 2019, sans oublier que l’épouse même du chef du gouverneme­nt a contacté une personnali­té connue pour lui demander «pourquoi cette forte opposition enregistré­e chez les Lotfi Zitoun, Noureddine Bhiri et lui-même (Sayed Ferjani) à la politique de son mari…vous allez voir ce qu’on va faire à Ennahdha…» Du coup, il faut mettre en garde contre le retour de la dictature et le pouvoir des clans familiaux, surtout que Youssef Chahed exploite l’appareil de l’etat et son entourage au pouvoir pour recourir à la logique du chantage envers, notamment, des hommes d’affaires.»

Sayed Ferjani (Dirigeant influent au parti d’ennahdha)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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