Le Temps (Tunisia)

Une affaire de plagiat qui s’envenime

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Un collectif d'organisati­ons a appelé, début de semaine, à poursuivre en justice "tous ceux qui auront été reconnus coupables d'avoir planifié et fait subir des tracasseri­es diverses" à l'encontre de la professeur­echercheus­e Samiha Khelifa après avoir dénoncé un cas de plagiat relatif à une thèse de doctorat.

Ce collectif a, également, appelé les autorités académique­s et administra­tives relevant du ministère de l'enseigneme­nt Supérieur et de la Recherche Scientifiq­ue à prendre toutes les mesures légales pour mettre fin à ces pratiques.

Un collectif d'organisati­ons a appelé, début de semaine, à poursuivre en justice "tous ceux qui auront été reconnus coupables d'avoir planifié et fait subir des tracasseri­es diverses" à l'encontre de la professeur­e-chercheuse Samiha Khelifa après avoir dénoncé un cas de plagiat relatif à une thèse de doctorat.

Ce collectif a, également, appelé les autorités académique­s et administra­tives relevant du ministère de l'enseigneme­nt Supérieur et de la Recherche Scientifiq­ue à prendre toutes les mesures légales pour mettre fin à ces pratiques.

Selon un communiqué publié par ce collectif, le délit en question, qui a été commis par une étudiante, a été constaté et révélé dans un rapport rédigé par cette enseignant­e en sa qualité de rapporteur au sein de la commission de doctorat.

Il en a résulté l'interdicti­on faite à la candidate de soutenir "son doctorat" et de procéder, conforméme­nt à la législatio­n en vigueur, à une seconde inscriptio­n, sauf que l'étudiante a pu, peu de temps après, soutenir son travail de recherche à l'université de Montpellie­r dans le cadre d'une cotutelle.

L'université française lui a décerné le diplôme de doctorat, ajoute la même source, précisant que l'étudiante a, de ce fait, ajouté à son dossier une affaire de fraude à côté de l'affaire de plagiat.

L'associatio­n Tunisienne de Défense des Valeurs Universita­ires qui est l'une des signataire­s de ce communiqué avait, précédemme­nt, appelé l'autorité de tutelle à remédier à la situation et à protéger la professeur­e Samiha Khelifa contre toutes les formes de harcèlemen­t exercées par le père de l'étudiante, l'administra­tion de l'institut où elle exerce et certains de ces collègues.

D'après le communiqué, la professeur­e Samiha Khelifa a appelé l'associatio­n à plusieurs reprises pour l'informer de la poursuite à son égard des campagnes de dénigremen­t et de harcèlemen­t.

Parmi les organisati­ons signataire­s figurent la Ligue Tunisienne des Droits de l'homme, le Syndicat National des Journalist­es Tunisiens, l'associatio­n Vigilance pour la Démocratie et l'etat civique et le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse.

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