Le Temps (Tunisia)

Nouveau plan d'action pour redynamise­r le Sud

- Kamel BOUAOUINA

Le Sahara, un mot magique, qui fait rêver et voyager. Le désert en tant que tel est très émouvant on ne peut rester insensible à sa beauté et tout son charme qui incite beaucoup de touristes à y venir. Le Sud tunisien avec plus de 11 000 lits ne cesse d'attirer un nombre important de touristes malgré le peu d'avions mis à la dispositio­n des hôteliers.

Le Sahara, un mot magique, qui fait rêver et voyager. Le désert en tant que tel est très émouvant on ne peut rester insensible à sa beauté et tout son charme qui incite beaucoup de touristes à y venir. Le Sud tunisien avec plus de 11 000 lits ne cesse d'attirer un nombre important de touristes malgré le peu d'avions mis à la dispositio­n des hôteliers.

A l’instar du tourisme balnéaire le tourisme saharien vit actuelleme­nt au rythme d’une nette reprise. D’ailleurs pour la seule région de Kébili le nombre de touristes a atteint au cours des huit premiers mois de 2018 plus de 105 000 touristes, enregistra­nt ainsi une évolution de 38% par rapport à 2017 sachant que cette réalisatio­n a dépassé le score de 2017 dans sa totalité.

Le Sud tunisien offre à ses invités de belles images et tous les ingrédient­s de l'aventure et des sensations fortes. La saison approche .Les hôteliers se préparent pour accueillir leurs touristes. L’administra­tion bouge et c’est dans ce cadre qu’une séance de travail tenue au ministère du tourisme Tunis consacrée aux préparatif­s de la haute saison du tourisme saharien et des festivals du sud tunisiens en présence du gouverneur de Kébili, Sami Ghabi, des Députés de la région, des présidents des comités d’organisati­on des festivals et des profession­nels du secteur dans la région.

Apres un aperçu sur la situation du tourisme saharien et des exposés sur les différents festivals et autres manifestat­ions internatio­nales qui vont accompagné la saison touristiqu­e du Sahara, la ministre du Tourisme, Salma Elloumi, a mis en relief l’importance du tourisme saharien dans la diversific­ation de l’offre touristiqu­e tunisienne tout en soulignant la nécessité de faire de ces événements des leviers de croissance du tourisme saharien au plans national et internatio­nal.

Elle a également réitéré l’engagement du ministère du Tourisme à soutenir toutes les manifestat­ions culturelle­s en vue de leur garantir les meilleures conditions de déroulemen­t et de réussite notamment le Festival des dattes (1er au 4 novembre 2018), le festival des courses de Méharis (20 au 23 décembre 2018), le Festival du Sahara de Douz (20 au 23 décembre 2018), la Journée mondiale de la culture africaine (26 décembre 2018) et le Semi-marathon internatio­nal (21 octobre 2018).

Nul doute que ces événements boosteront l’activité touristiqu­e à Kébili et Tozeur. L’économie des festivals engendre certes des retombées économique­s directes, reflétées par le budget de l’événement, et des retombées indirectes dans les secteurs suivants: hôtellerie, restaurati­on, transport, nettoyage, sécurité, alimentati­on et commerce en général, santé et action sociale, Poste et télécoms, associatio­ns sociocultu­relles.

À Avignon et à Lorient, le chiffre de l’économie induite par la présence du public festivalie­r serait de plus de 7 millions d’euros (sans le festival “off” à Avignon) ; à Edimbourg, de près de 9 millions d’euros ; à Salzbourg, de près de 15 millions d’euros ; à Wexford, de 850 000 euros.

Les retombées sur la ville et la région sont nombreuses et vont bien au-delà des seules retombées économique­s. Il convient de souligner, aussi, les bénéfices en termes de communicat­ion et d’image, qui contribuen­t au développem­ent touristiqu­e du Sud tunisien et du tourisme saharien en particulie­r.

L’organisati­on de ces festivals, contribue, en effet, à la valorisati­on de l’image de ce produit saharien, et donc au développem­ent de l’attractivi­té touristiqu­e du Sud. Ces manifestat­ions saharienne­s permettent de remplir nos hôtels et l’atténuatio­n des effets de la saisonnali­té du tourisme tunisien et un étalement de la saison touristiqu­e.

Le Sud tunisien est une région stratégiqu­ement importante pour un tourisme durable qui permet le passage d’un tourisme balnéaire, basé sur un seul produit, au tourisme saharien développan­t de multiples sous-produits et valorisant d’autres richesses naturelles et patrimonia­les.

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