Le début de la fin pour les extrémistes religieux
Terroristes sur la sellette et actes de désespoir
Les extrémistes religieux perdent de plus en plus de plumes et l’étau se resserre autour d’eux grâce à la perspicacité et la persévérance des forces sécuritaires et militaires tunisiennes qui ont montré, de tous temps, qu’elles sont capables de relever tous les défis et de faire face à tous les dangers qui menacent le pays.
Le danger terroriste n’a, certes, pas disparu en Tunisie, surtout que la période de la triste Troïka a permis aux extrémistes religieux tunisiens et étrangers de s’implanter de la meilleure manière dans le pays. Mais, le moment est venu pour rendre des comptes.
Il suffit de se rappeler la triste période de la gouvernance d’ennahdha qui a placé comme bouclier le pauvre Mohamed Moncef Marzouki à la présidence de la République pour lui faire assumer la responsabilité des méfaits des dirigeants du mouvement islamiste qui croyaient pouvoir instaurer un Kalifat en Tunisie, mais le peuple en avait voulu autrement et il a obtenu gain de cause, en faisant plier les obscurantistes et les marchands de la religion. Les trois premières années de la période post-révolution avaient été marquée par le va-et-vient de nombreux prédicateurs malfaisants qui, malgré la maturité du peuple tunisien, ont pu envenimer les pensées de beaucoup de jeunes qui ont, par la suite, cru qu’ils allaient au Jihad, en Syrie, en Irak et ailleurs, faisant de la Tunisie l’un des premiers pays exportateurs du terrorisme.
Entretemps, beaucoup d’extrémistes étrangers et, aussi, tunisiens ont pu installer leurs quartiers généraux dans les montagnes, sur la frontières algériennes, avec tous les méfaits et les assassinats qui avaient suivi, alors que les dirigeants islamistes voulaient nous faire croire que ce ne sont que des citoyens qui pratiquaient du sport, sur les montagnes.
La dernière période, sous la gouvernance de Béji Caïd Essebsi a permis de faire le ménage, grâce à des patriotes de bonne volonté parmi les responsables de la sécurité des forces armées qui ont placé l’intérêt de la patrie au-dessus de toute autre considération. Et, aujourd’hui, après les drames que le pays a vécus, l’étau se resserre autour de ces terroristes malfaisants, et ils n’arrivent même plus à s’approvisionner en nourritures et sont acculés à agresser des citoyens paisibles pour chercher de quoi manger.
A titre d’exemple, deux terroristes avaient fait irruption lundi soir dans un domicile d'une famille habitant la localité de Mejmaja (imada de Barbar) située dans la délégation de Fernana, gouvernorat de Jendouba, pour demander de la nourriture contre l'argent, avant de s'enfuir au mont Kef Lachhab sur la frontière tuniso-algérienne, apprend le correspondant de l'agence TAP de source sécuritaire.
Plusieurs familles de Mejmaja sont sorties la nuit de leurs maisons après avoir appris l'incursion des terroristes, une information rapportée par des témoins vivant à proximité de la frontière qui ont observé le groupe.
La localité de Mejmaja est située au pied du mont Kef Lachhab connu pour ses configurations géographiques escarpées et par sa forêt luxuriante, lui-même lié à d'autres montagnes, notamment Jbel Abbassa et la réserve de Fajja surveillée par la garde nationale et l'armée nationale depuis l'embuscade qui a coûté la vie à six membres de la garde nationale et fait trois autres blessés, le 8 juillet dernier dans la zone de Seraya, délégation de Ghardimaou.
Des groupes terroristes restent encore retranchés dans les monts des délégations d’ain Draham, Fernana et Ghardimaou et font des irruptions occasionnelles dans les habitations situées sur la frontière tuniso-algérienne.
Par ailleurs, cinq individus ont été appréhendés au Kef et à Zaghouan pour financement présumé de terroristes Tunisiens en Syrie, a indiqué, lundi, le ministère de l’intérieur.
Dans un communiqué, le département souligne la saisie d’une somme importante d’argent en devise et en dinars tunisiens, à l’issue d’une intervention policière menée en coordination avec le ministère public près le pôle judiciaire de la lutte contre le terrorisme.
Les extrémistes qui n’ont pas les mains souillées de sang ont, encore, le temps de se repentir et de revenir au droit chemin, avant qu’il ne soit trop tard, parce que la Tunisie est tolérante et elle acceptera, peut-être, de pardonner à ces brebis égarées qui avaient subi des lavages de cerveau opérée par ces prédicateurs qui se font de l’argent en poussant les autres, surtout les jeunes, vers la mort. Ce qui est certain, quand même, c’est que la Tunisie vaincra, comme elle a su, toujours, le faire, contre vents et marées… pour sortir la tête de l’eau et redynamiser tous ses secteurs d’activé.