Le dirigeant de Nidaa Tounès Borhane Bsaïes sous les verrous
Le porte-parole du ministère de l'intérieur Sofiène Zaag a affirmé, mardi, que le point de contrôle permanent de la sécurité publique au niveau de la station Tunis marine, a arrêté le dirigeant de Nidaa Tounes Borhane Bsaïes après l'émission de trois avis de recherche à son encontre.
La chambre criminelle de la Cour d'appel de Tunis a confirmé le jugement rendu par le Tribunal de première instance condamnant Borhane Bsaïes à deux ans de prison ferme et à une amende pour avoir "agréé, sans droit, des avantages en sa qualité de fonctionnaire public".
Le Tribunal de première instance de l’ariana avait condamné en février dernier Borhane Bsaïes à deux ans de prison et à une amende de plus de 198 mille dinars pour avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein de la Sotetel et perçu un salaire annuel de 198 mille dinars sans assurer la moindre présence ou travail. Notons que le député de Nidaa Tounès Abdelaziz Kotti a indiqué dans un post publié sur sa page Facebook que la juridiction criminelle de la Cour d'appel a confirmé le jugement de première instance prononcé contre Borhane Bsaïes.
Une campagne de sensibilisation des citoyens contre l’utilisation de l’eau non traitée et la fréquentation des milieux marécageux est menée en parallèle.
Par ailleurs, la campagne de solidarité "Téléthon", au profit des sinistrés a permis de recueillir la bagatelle de 8 millions 906 mille 306 dinars répartis entre 1 million 406 mille 306 dinars collectés et 7,5 millions de dinars de promesses de don. Pourtant, comme l’a affirmé le président de L’UTAP, Ezzar qui a mis l’accent sur l’importance des dommages agricoles causés par les inondations survenues et qui varient entre 20 et 100%, selon les premières évaluations établies par L’UTAP et susceptibles, a-t-il dit, d’augmenter.
Il s’agit notamment de dégâts au niveau de 1000 hectares d’arbres fruitiers et des agrumes, 100 hectares de fraises et des pertes de 200 mille volailles, 500 têtes de bétails et 600 ruches d'abeilles.
Le président de L’UTAP a appelé, dans ce cadre, à augmenter le taux de dédommagement des agriculteurs et d’accélérer les décaissements. Il a recommandé de concrétiser le fonds des catastrophes naturelles qui est basé sur les contributions des agriculteurs en leur faisant assumer la responsabilité de ces catastrophes naturelles, au lieu d’adopter le principe de solidarité nationale.
Pour ce qui est des logements endommagés, la commission technique chargée de recenser les dégâts occasionnés a clôturé ses travaux et son rapport souligne que 1856 maisons endommagées ont été recensées, selon la gouverneure de Nabeul, Salwa Khiari.
Pour sa part, la commission des affaires sociales a entamé, lundi soir, l’évaluation des dégâts au niveau des meubles de ces maisons, parallèlement à la poursuite des travaux de la commission de chargée de l’évaluation des dommages dans le secteur agricole.
Par ailleurs, une réunion a eu lieu, lundi, au siège du gouvernorat, entre le ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Zied Ladhari, et des représentants de la Banque mondiale, de L’ONU, de la commission européenne et de la FAO, pour prendre connaissance de l’impact des inondations et des moyens nécessaires pour réparer les dégâts.