Georges Leekens succède à Chiheb Ellili
Comme nous l’avons annoncé dans notre édition d’hier, le limogeage de Chiheb Ellili était en réalité prévue depuis l’aprèsretour du match ESS-EST en Ligue des Champions. Le moment choisi par les responsables étoilés était en fait tributaire de l’engagement du successeur de Chiheb Ellili. Aujourd’hui, c’est chose faite puisque l’ex-sélectionneur national n’a pas mis beaucoup de temps de réflexion pour s’engager avec le club sahélien. Hier en début d’après-midi le contrat liant les deux parties a été finalisé sur la base d’un engagement de deux ans. Après seulement quatre journées, mais en raison d’une élimination en compétition continentale « mal digérée » par le CD du club et le public étoilé, la direction technique change de mains pour entamer un nouveau cycle avec l’école belge. Une ère nouvelle s’ouvre pour la direction technique de L’ESS.
Les couacs «communicatifs» de L’ESS
Lors d’une émission sportive d’une chaîne privée, le président de L’ESS, Ridha Charfeddine a cru devoir intervenir pour « apporter dit-on, des précisions sur certains points touchant à l’activité du club ». En réalité, l’intervention de Charfeddine était plus dirigée contre l’ex-joueur et ex-directeur sportif de L’ESS, Zied Jaziri qui a cru un moment motiver l’équipe en parlant « de vie ou de mort » entre les deux matchs ESSEST. Si l’on considère que l’incident est clos puisque qu’auparavant le président de section, M.laâdjimi a répondu à Zied Jaziri déjà, l’on se demande dans ce cas pourquoi le président étoilé revient-il à la charge pour asséner un « deuxième coup » à l’ex-joueur. Est-ce à dire que le président étoilé n’a pas été mis au parfum des propos tenus par son collaborateur lors de sa réplique ? Nous ne le pensons guère. Mais le comble lorsque l’on apostrophe sur la situation de Chiheb Ellili, débarqué par ailleurs la veille, Charfeddine répond en substance qu’une réunion est prévue mardi avec un autre technicien qui prendra la relève de Chiheb Ellili. Est-ce « sportivement correct » que de parler du successeur sans avoir réglé au préalable la situation du partant ? S’il est vrai que « celui qui paye gouverne », encore faut-il ne pas entretenir le flou. Il y va de l’image à la fois , de l’homme et du club.