Mêmes causes mêmes effets !
Les remontrances et autres mises en garde de tout l’entourage du club durant la trêve ne furent apparemment point assimilées comme il se doit par le groupe. Pour preuve, à Al Alia et une fois le score en leur faveur ( 0-2) et à quelque (22’) de la fin, les joueurs retombèrent dans leurs travers et leur péché mignon. Ils levèrent le pied et se mirent à accomplir des gestes superflus voire fantaisistes. Suffisant pour que le retour de la manivelle des locaux hargneux , motivés à souhait et blessés dans leur égo d’avoir lieu avec trois buts inscrits en leur faveur en l’espace de (8’). Au coup de sifflet final, les regards hagards et vides , les mines hébétées des verts résumaient à eux-seuls l’état d’âme d’un groupe KO debout ne réalisant guère ce qu’il lu est arrivé.
Errements de jeunesse ?
Les Hammam-lifois en renouant avec l’élite au bout d’une année de galère avaient sorti une prestation époustouflante lors de ronde inaugurale à Radès même devant l’ogre clubiste tunisois frôlant un cinglant (0-3) lors des cinq dernières minutes. Suffisant pour que les jeunots banlieusards attrapent la grosse tête et se prennent pour des intouchables en dépit des avertissements de Gérard Buscher. Une semaine après au Hamda Laouani, ils évitèrent miraculeusement la correction devant des Kairouanais peu compétitifs, minés par les problèmes et n’en croyant pas leurs yeux (0-0).
Nombrilisme, quand tu nous tiens !
Une recommandation quasi-unanime et réitérée par tous les techniciens à leurs protégés notamment quand d’aventure ils sont appelés à rencontrer des équipes de zone inférieure, des seconds couteaux surtout en Coupe mais également en championnat : « Ne vous fiez pas à l’écart sur le papier entre l’adversaire et vous. Sur le terrain et en l’espace de (90’), tout peut arriver. Donnez-vous à fond et si vous avez la possibilité de réussir un score fleuve, faites le car c’est là la preuve du respect que vous allouez à votre vis-à-vis. Lever le pied en croyant avoir réussi l’essentiel est synonyme de nombrilisme et ne cadre point avec l’éthique sportive. »
En tirer les conclusions
Belle leçon de force de caractère des Bizertins et une édifiante démonstration à tout un chacun de tous nos sportifs toutes disciplines et toutes catégories confondues que le match ne se termine qu’au coup de sifflet final de l’arbitre. Respecter l’adversaire en continuant à jouer « sérieusement » n’est pas un vain mot. La preuve par quatre a été illustrée de la manière la plus tranchante par les jeunes bizertins au dépens des visiteurs Hammam-lifois indisciplinés , imbus de leur petite personne voire hautains et à la limite un tantinet goguenards ! A méditer ...