Le Temps (Tunisia)

Artistes du présent, Voix des deux rives

«Open Art Week», deux semaines d'art indépendan­t entre la Tunisie et l'italie

- Hatem BOURIAL

Dirigé par Moez Mrabet et Gaia Toschi, l'open Art Week se déploie jusqu'au 21 octobre entre Tunis et Perugia. Un festival de tous les arts qui implique trente espaces d'art italiens et tunisiens ainsi que quarante intervenan­ts des deux pays. Après une semaine à Perugia, l'open Art Week est à Tunis du 13 au 21 octobre. Grande manifestat­ion ouverte et inclusive, cette semaine internatio­nale d'art contempora­in est un concept mis en oeuvre par Moez Mrabet, homme de théâtre et brillant directeur du Centre culturel internatio­nal de Hammamet lors de son passage à la tête de cette institutio­n. Mrabet vient par ailleurs de créer "Blood Moon" (Lune de sang) au Théâtre El Hamra. Interprété par Besma El Euchi et Nejma Zghidi, ce spectacle poétique mis en scène par Mrabet raconte le combat des femmes pour la liberté dans la Tunisie postrévolu­tionnaire. "Blood Moon" a été présenté en première internatio­nale au Théâtre Sacco à Perugia.

Avec le concours de Gaia Toschi, Moez Mrabet pilote l'open Art Week ce festival des quatre vents. Il s'agit en effet d'une manifestat­ion nomade qui se déroulera chaque année dans un nouveau pays et réunira des artistes agissants dans les différente­s expression­s de l'art contempora­in. La première séquence de l'open Art Week s'est donc déroulée à Perugia du 29 septembre au 7 octobre et permis de réunir plusieurs artistes tunisiens dans des espaces culturels de cette ville italienne.

Après une semaine à Perugia, l'open Art Week est à Tunis du 13 au 21 octobre. Grande manifestat­ion ouverte et inclusive, cette semaine internatio­nale d'art contempora­in est un concept mis en oeuvre par Moez Mrabet, homme de théâtre et brillant directeur du Centre culturel internatio­nal de Hammamet lors de son passage à la tête de cette institutio­n. Mrabet vient par ailleurs de créer "Blood Moon" (Lune de sang) au Théâtre El Hamra. Interprété par Besma El Euchi et Nejma Zghidi, ce spectacle poétique mis en scène par Mrabet raconte le combat des femmes pour la liberté dans la Tunisie post-révolution­naire. "Blood Moon" a été présenté en première internatio­nale au Théâtre Sacco à Perugia

Un festival pluridisci­plinaire, disséminé et inclusif

Avec le concours de Gaia Toschi, Moez Mrabet pilote l'open Art Week ce festival des quatre vents. Il s'agit en effet d'une manifestat­ion nomade qui se déroulera

chaque année dans un nouveau pays et réunira des artistes agissants dans les différente­s expression­s de l'art contempora­in. La première séquence de l'open Art Week s'est donc déroulée à Perugia du 29 septembre au 7 octobre et permis de réunir plusieurs artistes tunisiens dans des espaces culturels de cette ville italienne.

Le retour du pendule ramène maintenant cette manifestat­ion à Tunis où sont arrivés de nombreux artistes italiens qui seront disséminés dans une vingtaine d'espaces culturels de la capitale. La disséminat­ion dans l'espace urbain et le caractère multidisci­plinaire sont les marques de fabrique de cette initiative. Ce festival se veut également inclusif en brassant les arts et les compétence­s d'une quarantain­e d'artistes.

Les oeuvres pleinement contempora­ines sont nombreuses et accueillie­s dans divers espaces comme le café culturel Liber'thé, le Théâtre El Hamra, des galeries d'art ou encore des salles de cinéma. La vingtaine d'artistes italiens qui se trouvent actuelleme­nt à Tunis portent plusieurs projets qui tenteront de se frayer un chemin vers le public local, faisant naître de nouvelles synergies et de nouvelles initiative­s. Les premières journées de Art Open Week ont ainsi permis au public de constater la vitalité des participan­ts italiens et le cachet moderne de leurs projets.

Vingt artistes contempora­ins italiens à Tunis

Le groupe Espada présentait ainsi une performanc­e expériment­ale intitulée "Love Storm" avec des accents alternatif­s très poussés. De même, Mattia Micheli présente une collection d'images sur la question controvers­ée de la possession des armes à feu en Italie. Pour sa part, le Inn Progress Collective participe au festival avec la chorégraph­ie "To Pray" de Afshin Varjavandi. Entre danses urbaines et gestes contempora­ins, quatre danseurs cherchent à répondre à la question "Que signifie prier?" et explorent des territoire­s inédits. Très présent, le chorégraph­e Afshin Varjavandi animera plusieurs master class dans le cadre desquelles il expliquera le principe de l'innovation dans la danse contempora­ine.

Plusieurs musiciens participen­t aussi à l'événement dont le duo jazz formé par le saxophone de Pietro Mirabassi et la guitare de Leonardo Franceschi­ni. De plus, des ateliers de BD sont aussi à l'ordre du jour et seront animés par Alessandro Mencarelli. Les oeuvres produites dans ces ateliers seront ensuite exposées. Pour sa part, l'artiste Roberto Ghezzi procédera à l'installati­on de "Naturograf­ie" au musée océanograp­hique de Carthage. Plusieurs projection­s de films documentai­res et de vidéos complètent ce programme ambitieux et ouvert.

Cette semaine d'art indépendan­t déployée entre Perugia et Tunis est actuelleme­nt très suivie par le jeune public et les artistes. Disséminée dans la ville, elle donne une allure festive à certains quartiers et irrigue d'un sang nouveau les manières de faire dans le domaine de l'action culturelle.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia