Tentatives timides pour reconstruire le mouvement centriste
Face à un paysage politique morose
Le Temps - Les progressistes et les modernistes se présentent, dans le paysage politique en rangs dispersés, alors qu’en regardant de plus près, on remarque que les programmes, s’il y en a sont les même, avec des dirigeants qui défendent la même cause, face à l’hégémonisme rampant de l’obscurantisme et des idées rétrogrades, alors que le pays croyait qu’on avait dépassé ce stade et qu’on regarde en avant.
Le Temps - Les progressistes et les modernistes se présentent, dans le paysage politique en rangs dispersés, alors qu’en regardant de plus près, on remarque que les programmes, s’il y en a sont les même, avec des dirigeants qui défendent la même cause, face à l’hégémonisme rampant de l’obscurantisme et des idées rétrogrades, alors que le pays croyait qu’on avait dépassé ce stade et qu’on regarde en avant.
Un paysage politique des plus désolant se présente sur la scène avec une famille centriste et moderniste présente un visage des plus médiocres, avec au bout, une victoire écrasante incontestable des islamistes, au cours des prochaines échéances électorales.
Pourtant, ne désespérant pas de réorganiser les rangs des modernistes, des appels se multiplient appelant à revoir ce qu’il faut faire et à mieux cerner les problèmes, afin de sauver la Tunisie d’un destin peu recommandable.
Le bloc parlementaire de la Coalition nationale a appelé, dimanche, à reconstruire le mouvement centriste dans le but de rééquilibrer le paysage politique.
Cette "reconstruction" se fera en collaboration avec "les différentes forces réformistes", lit-on dans une déclaration publiée au terme d’une réunion tenue dans le cadre des journées parlementaires du bloc, organisées les 20 et 21 octobre à Sousse.
Le groupe de la Coalition nationale se félicite, dans ce sens, de l’accord convenu avec le bloc d’al-horra Machrou Tounes pour "coordonner et unifier les positions" des deux groupes parlementaires.
Le groupe a, par ailleurs, rappelé sa position de principe concernant la nécessité de lever tous les obstacles qui empêchent le parachèvement de l’élection des membres de la Cour constitutionnelle et la résolution de la crise de l’instance supérieure indépendante pour les élections.
Le bloc de la Coalition nationale a, d'autre part, condamné les campagnes de dénigrement visant ses membres, invitant les politiques à adopter un discours politique calme, loin de toute provocation et atteinte à autrui.
Il a annoncé sa décision de solliciter une rencontre avec le chef du gouvernement pour évoquer, avec lui, les questions politiques, économiques et sociales les plus urgentes.
Le même langage est tenu par le Courant démocrate qui a annoncé qu’il tiendra son deuxième congrès les 22, 23 et 24 mars 2019. Cette décision a été prise par les membres du Conseil national du Courant démocrate qui l’ont annoncée, dimanche après-midi, dans une déclaration publiée au terme de leurs travaux, organisés les 20 et 21 octobre à Sousse.
Il a été, aussi, décidé de lancer les travaux de préparation du congrès et de constituer des commissions qui auront la charge de l’organisation logistique de ce deuxième congrès.
Le conseil national a vérifié l’état d’avancement de l’organisation des congrès locaux et régionaux du parti dans les différents gouvernorats du pays et fixé un calendrier pour hâter la tenue de ces congrès.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le président du Conseil national, Hafedh Gharbi Yahmadi, a indiqué que les travaux du conseil national ont uniquement porté sur les volets organisationnel et structurel au sein du parti.
"Les questions politiques n’ont pas été évoquées lors des travaux du Conseil national et elles relèvent des compétences du bureau politique", a-t-il ajouté.