Ryad exclut l'idée d'un embargo sur le pétrole
Arabie Saoudite
L’arabie saoudite n’a « aucune intention » de mettre en place un embargo sur le pétrole comme en 1973, a déclaré hier le ministre de l’energie saoudien alors que les relations avec l’occident se sont refroidies après la mort du journaliste saoudien.
«Cet incident passera », a déclaré Khaled al-faleh dans une interview accordée à l’agence de presse officielle russe Tass : « L’arabie saoudite est un pays tout à fait responsable. Pendant des décennies, nous avons utilisé notre politique pétrolière comme un outil économique responsable et l’avons isolée de la politique. »
«Si les prix du pétrole mont[ai]ent trop, cela ralentirait l’économie mondiale et déclencherait une récession mondiale. Et l’arabie saoudite a été cohérente dans sa politique. Nous travaillons à stabiliser les marchés mondiaux et à faciliter la croissance économique mondiale », a ajouté le ministre.
«Erreur monumentale»
Les explications de Ryad sur la mort du journaliste Jamal Khashoggi, critique du prince héritier Mohammed ben Salmane et exilé aux Etatsunis, sont loin d’avoir convaincu les grandes capitales occidentales. L’arabie saoudite a évoqué une « erreur monumentale » pour expliquer la mort de Jamal Khashoggi, tué dans l’enceinte du consulat saoudien à Istanbul.
Ryad avait promis de riposter à d’éventuelles sanctions après une déclaration de Donald Trump évoquant un « châtiment sévère » contre l’arabie saoudite. Depuis, le président américain a changé et ménage son allié saoudien.