ILS ONT DIT:
«L’instance Vérité et Dignité (IVD) a commis une grave erreur en rejugeant l’ancien ministre de l’intérieur sous Ben Ali, Ahmed Friâa, après qu’il a bénéficié d’un non-lieu. Le nouveau procès contre Ahmed Friâa, en exerçant l’action publique, est une grave erreur commise par L’IVD. L’ancien ministre a déjà bénéficié d’un non-lieu pour les mêmes faits. Ce n’est pas parce que le dossier a été traité le 1er mai, soit après la mise à terme de sa mission par le parlement, ce n’est pas non plus à cause des 24 heures passées par Ahmed Friâa dans ce poste où il a ordonné à ses subordonnées de ne pas utiliser les armes, c’est plutôt, pour l’inconvenance et le manque de tact juridique dans ce nouveau procès. On ne peut prétendre que la justice, qui a prononcé un non-lieu en sa faveur, n’était pas indépendante après le 14 janvier, parce que c’est cette même justice qui va le rejuger. C’est un coup porté par L’IVD et ses acolytes à la justice militaire et non à Ahmed Friâa.»
Mabrouk Korchid (Ministre des Domaines de l’etat et des Affaires foncières)
«L'élection d'un président par intérim est une question compliquée (...) qui aura des répercussions sur le fonctionnement de l'isie.d’ailleurs, le président démissionnaire Mohamed Tlili Mansri assure, à présent, la gestion des affaires courantes jusqu'à l'élection, par le parlement, d'un nouveau président, surtout que les groupes parlementaires avaient convenu de la nécessité de résoudre cette question dans les meilleurs délais. Du fait, Mohamed Tlili Mansri n'est plus, par conséquent, habilité à émettre des décisions réglementaires y compris celles relatives au processus électoral. Il a mis l'accent sur la nécessité, pour le parlement, de trouver une solution à cette question à l'approche des échéances électorales de 2019. L'ISIE poursuit ses activités normalement et attend l'élection d'un nouveau président pour remédier à certaines lacunes réglementaires et structurelles observées lors des élections municipales et en prévision des élections présidentielle et législatives de 2019.»
Anis Jarbouii (Membre de l'instance supérieure indépendante pour les élections)
«La société «Transtu» souffre d’énormes difficultés, nécessitant des réformes urgentes, et les dettes de ont atteint les 800 millions de dinars et il y a actuellement un surplus de 700 agents qu’il faut remercier. Du coup, un plan de réformes de 3 axes a été présenté au ministre chargé des grandes réformes. Il s’agit de l’augmentation des tarifs de transport, l’annulation de la gratuité pour les sécuritaires, militaires et douaniers ainsi que l’acquisition de nouveaux bus pour renforcer le parc actuel. Concernant la gestion des intempéries, la société a décidé de répartir les métros sur plusieurs stations comme mesure préventive, afin d’éviter les pannes générales, comme c’était le cas lors des dernières inondations.»
Slah Belaïd (Directeur général de Transtu)
«Soutenez l’agriculteur, soutenez la production, soutenez le maillon faible et si l’etat est capable d’importer cette année, cela reste moins sûr les années prochaines. L’importation ne peut en aucun cas combattre l’inflation, il faut produire en abondance pour le faire. D’autre part, l’importation ne résoudra aucun problème, et ne fera que détruire l’industrie laitière et 50 mille postes d’emploi. Il n’y aucun dialogue, aucune stratégie et aucune visibilité. Parlons en ensemble pour trouver des solutions. Aujourd’hui, nous ne savons pas à qui nous avons affaire, nous ne comprenons plus rien. En tous cas, la situation est alarmante et il est nécessaire de prendre des décisions urgentes.»
Boubaker Mehri (Président de la chambre syndicale des industries laitières)