Désaccords sur la composition du nouveau gouvernement
Irak
Adel Abdoul Mahdi, intronisé comme Premier ministre irakien, n’a pas constituer qu’un gouvernement partiel, faute pour le moment d’un accord avec le Parlement concernant plusieurs portefeuilles clés comme l’intérieur ou la Défense. Economiste de 76 ans, Adel Abdoul Mahdi a été chargé au début du mois par le président Barham Salih de former un nouveau gouvernement d’ici au 2 novembre.
Il a la lourde tâche de superviser la reconstruction d’une grande partie du pays, après quatre ans d’affrontements avec les terroristes de l’etat islamique, d’apaiser les tensions ethniques et religieuses, et de trouver un équilibre diplomatique entre les Etats-unis et l’iran, les deux principaux alliés de Bagdad qui sont aussi ennemis jurés. Seuls 14 ministres, sur les 22 que devrait compter le gouvernement, ont officiellement été nommés mercredi. La coalition dirigée par l’imam chiite Moqtada al Sadr et le chef du gouvernement sortant Haïdar al Abadi, nommée Islah, et le bloc formé par les partis sunnites ont quitté l’enceinte avant que le vote pour les huit autres ministères ne puisse avoir lieu.
Un représentant d’islah a déclaré que la coalition n’était pas satisfaite des noms proposés pour ces huit ministères.
Le Parlement se réunira à nouveau le 6 novembre pour se prononcer sur les ministères restant à attribuer, a déclaré le «speaker», Mohamed alhalbousi.