Activation des centres de médiation universitaires
Dans le prolongement de la tension à l’institut Ibn Charef
Annoncés depuis longtemps, les centres de médiation universitaires destinés à régler intérieurement les conflits universitaires de tout ordre seraient opérationnels en 2019, selon des sources responsables au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Commentant récemment les évènements survenus à l’institut supérieur des sciences humaines de Tunis (Ibn Charaf), le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Slim Khalbous, a confirmé l’information.
Annoncés depuis longtemps, les centres de médiation universitaires destinés à régler intérieurement les conflits universitaires de tout ordre seraient opérationnels en 2019, selon des sources responsables au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Commentant récemment les évènements survenus à l’institut supérieur des sciences humaines de Tunis (Ibn Charaf), le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Slim Khalbous, a confirmé l’information.
De graves actes de violence entre factions estudiantines ont été enregistrés, ces derniers jours, dans cet établissement d’enseignement supérieur, décidant sa fermeture «pour des raisons sécuritaires» d’après le ministre. Les faits sont qualifiés de graves, car ces actes de violence n’étaient pas le fait d’étudiants isolés mais opposaient des formations syndicales estudiantines et se nourrissaient d’anciens conflits. Outre ces luttes estudiantines, plusieurs établissements d’enseignement supérieur avaient vu, ces derniers temps, l’éclatement de graves conflits entre enseignants et entre enseignants et responsables d’établissements dont quelques uns avaient été portés devant la justice et pris des proportions supra universitaires. Ce qui a déterminé le ministère à penser à la création de ces centres de médiation de manière à ce que les conflits soient réglés à l’amiable au sein de l’université et par les universitaires. Cependant, au-delà de ces points négatifs, l’enseignement supérieur en Tunisie, d’après le ministre, a vu, dernièrement, quelques actions positives dont la conclusion de nombreuses conventions de coopération entre la Tunisie et l’algérie d’une part et la Tunisie et la Roumanie d’autre part, propres à intéresser plus d’un. Ainsi, 30 doctorants tunisiens vont être recrutés en tant qu’enseignants en Algérie tandis que des dispositions ont été convenues afin d’améliorer les conditions de reconnaissance et d’homologation des diplômes supérieurs de Roumanie. Environ 1650 étudiants tunisiens poursuivent leurs études supérieures dans les Universités de Roumanie, par leurs propres moyens, soit la plus grande communauté étrangère d’étudiants dans ce pays, dont 1000 en médecine et pharmacie. Il s’agit d’organiser ce flux en privilégiant les grandes Universités de Roumanie dont les diplômes sont reconnus.