Le Temps (Tunisia)

Couper les ramificati­ons de la pieuvre à la racine

Attentat en plein centre de la capitale

- Faouzi SNOUSSI

Maintenant que le mal est fait et que les auteurs de l’attentat terroriste, parce qu’il n’y a pas seulement la kamikaze qui est impliqué, les Tunisiens, responsabl­es politiques en tête, doivent tirer les leçons des derniers errements qui ont valu le blocage des rouages de l’etat et concentré l’attention sur les tirailleme­nts politique, avec à la clé, le départ de ministres, notamment celui de l’intérieur, avec la purge souterrain­e dans la cadres de ce départemen­t, en plus, d’un ministre de l’intérieur qui a mis les voiles et qui fait l’objet d’un mandat d’amener et d’un mandat de dépôt.

Il a suffi d’un moment d’inattentio­n, pour que les terroriste­s se remettent à l’oeuvre, profitant de la baisse de la vigilance excusable, surtout que l’avenue Habib Bourguiba est devenue le théâtre de sit-ins et de manifestat­ions de tous genres, autorisées ou pas.

Maintenant que le mal est fait et que les auteurs de l’attentat terroriste, parce qu’il n’y a pas seulement la kamikaze qui est impliqué, les Tunisiens, responsabl­es politiques en tête, doivent tirer les leçons des derniers errements qui ont valu le blocage des rouages de l’etat et concentré l’attention sur les tirailleme­nts politique, avec à la clé, le départ de ministres, notamment celui de l’intérieur, avec la purge souterrain­e dans la cadres de ce départemen­t, en plus, d’un ministre de l’intérieur qui a mis les voiles et qui fait l’objet d’un mandat d’amener et d’un mandat de dépôt.

Il a suffi d’un moment d’inattentio­n, pour que les terroriste­s se remettent à l’oeuvre, profitant de la baisse de la vigilance excusable, surtout que l’avenue Habib Bourguiba est devenue le théâtre de sit-ins et de manifestat­ions de tous genres, autorisées ou pas.

L’attentat-suicide aurait pu coûter plus cher, mais, on ne peut pas dire, heureuseme­nt, parce qu’il y a, quand même une vingtaine de blessés dont certains vont porter des séquelles durant toute leur vie, à la suite de leurs blessures où du spectacle sanglant auquel ils ont assisté. Treize personnes dont 10 agents de sécurité et 3 civils sont toujours placées sous surveillan­ce médicale et leur état de santé est jugé "stationnai­re", a indiqué, hier, le ministère de l'intérieur.

Au moins 20 personnes, dont 15 policiers et cinq civils, avaient été blessées, dans cet attentat perpétré par une femme kamikaze sur l'avenue Bourguiba, dans le centre-ville de Tunis.

Par ailleurs, le ministère de la Santé a mis en place une cellule de soutien psychologi­que pour les blessés de l'attentatsu­icide.

La cellule accompagne­ra ces blessés à partir de ce matin de 10h jusqu'à 16h à l'hôpital Charles Nicolle, d’après un communiqué du ministère de la Santé publié hier.

Maintenant, c’est au tour des forces de sécurité tunisienne­s, tous services confondus, de faire leur travail de fourmi pour déceler les carences et suivre le fil conducteur, depuis la préparatio­n de cette attaque commises par des forces malfaisant­es et les signaux pouvant permettre de lever le voile sur les conditions de cette attaques sont nombreux.

L’attentat-suicide a été commis par une femme qui ne vit pas à Tunis, depuis 2012 et qui ne connait rien, de la configurat­ion des emplacemen­ts des forces de police à l’avenue Habib Bourguiba. Par conséquent, il doit y avoir une ou plusieurs personnes qui ont préparé la logistique, fournis les explosifs, hébergé la kamikaze et lui ayant apporté un soutien, pour accomplir son forfait.

Certains affirment que le terrorisme et l’extrémisme n’ont pas de soutien logistique, dans la population, mais cet attentat vient de prouver le contraire, surtout que les extrémiste­s ne manquent pas dans le pays et que certains, dont des Imams même, se complaisen­t à dénigrer les forces sécuritair­es, à embrigader et à mobiliser pour des parties islamistes, en toute impunité, et cela doit cesser, afin de rétablir la confiance entre les citoyens et retrouver l’unité perdue du pays.

Le terrorisme est, certes, un fléau mondial, mais il ne doit pas avoir de place dans un petit comme la Tunisie où tout le monde se connait, pratiqueme­nt.

La baisse de la vigilance a failli nous coûter très cher… surtout en raison du lieu et de l’heure de l’attentat, ce qui impose à davantage d’attention, face à ces brebis galeuses qui sèment le venin parmi les jeunes, en attendant d’avoir les moyens de couper les tentatacul­e de la pieuvre à la racine, simplement à travers l’union sacrée de tous les Tunisiens, parce que le pays ne peut se permettre de perdre, bêtement, ses enfants.

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