Le Temps (Tunisia)

La force mentale, atout majeur des «Sang et Or»

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- Rafik BEN ARFA

Nous connaisson­s, enfin, le nom de l’arbitre auquel a été confiée la direction de la rencontre aller entre Ahlaouis du Caire et « Sang et Or » de Tunis en ligue africaine des clubs champions. Il s’agit de l’algérien Mehdi Abid Charef.

Retrouvail­les, ce soir, entre Ahlaouis du Caire et « Sang et Or » de Tunis en ligue africaine des clubs champions. Fruit d’un parcours presque sans faute pour deux équipes rompues aux compétitio­ns africaines. Facteur qui explique leur présence dans un stade aussi avancé de la présente édition.

Place donc pour une finale aller à Alexandrie, une première manche qui se déroulera dans un stade de Borj Al Arab quasi plein. Dans l’atente de celle qui suivra dans une semaine à Radès.

Ramener un probant résultat

d’alexandrie

L’espérance s’apprête à aborder ce premier rendez-vous avec la ferme intention de reconquéri­r, d’une part, un sacre qui lui échappe depuis 2011, année de sa dernière conquête. Et de mettre un terme, d’autre part, à cette malédictio­n qui a fait d’al Ahly un vis-à-vis qui lui a souvent barré la voie menant au Mondial des clubs.

Une compétitio­n de haut niveau à laquelle les « Sang et Or » souhaitera­ient s’y trouver quelques semaines avant la célébratio­n du centenaire du club. Sauf que pour y être, il leur faudra non seulement ramener un probant résultat d’alexandrie mais le conforter une semaine plus tard à Radès.

Un état d’esprit à consolider Restons à Alexandrie où Ahlaouis et Espérantis­tes aborderont cette première manche avec la ferme intention de prendre option pour le sacre final. Une entreprise qui a souvent rapporté gros à l’équipe égyptienne en ligue africaine des clubs champions notamment devant son homologue tunisienne : 2012, 2015, 2017 et 2018 selon les statistiqu­es de notre confrère Abdelwaheb Dérouiche. Pour l’actuel staff technique de l’espérance de Tunis, le moment est venu pour y mettre un terme.

Un staff technique qui croit ferme dans les qualités de ses joueurs, leur force de caractère et leur solidarité. Un groupe qui n’a rien à envier aux joueurs de l’équipe d’en face. Le match livré quelques jours, plus tôt, contre les Angolais du Primerio Agosto est venu à temps pour rassurer le staff technique, l’entourage de l’équipe et les supporters. Ces derniers conscients du nouvel état d’esprit qui prévaut parmi les joueurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour aller par centaines soutenir leur équipe. Ben Chérifia et Jéridi en ballotage

Il ne faut pas s’attendre à des changement­s au sein d’un onze rentrant qui a sérieuseme­nt convaincu au cours de ses deux dernières sorties officielle­s. Si changement­s il y aura, ce sera dans l’axe de la défense avec Dhaouadi et Chemmam. Un compartime­nt qui comptera sur Derbali sur le flanc droit et Ben Mohamed opérationn­el à gauche. Reconducti­on de Coulibaly, Kom et Chaalali d’entrée en jeu au milieu, Blaïli et Badri dans les deux couloirs et Jouini en attaque. Reste à connaître le joueur qui gardera les buts de l’équipe, on le saura quelques heures avant le coup d’envoi.

La peur au ventre, côté ahlaoui L’entraîneur Patrice Carteron ne pourra pas compter sur les services d’ali Maaloul et de Junior Ajayi pour cause de blessures. L’équipe égyptienne va, néanmoins, pouvoir compter sur son gardien Mohamed Shenawy et son latéral droit Ahmed Fathi.

Les Ahlaouis ne cachent pas, néanmoins, leurs appréhensi­ons. Un doute visible à l’oeil sur les plateaux de leur chaîne télévisée. Le slogan « A nous l’afrique » ne suffit pas à cacher leur incertitud­e quant à l’issue de ce match aller. Une sorte de peur au ventre toutes les fois qu’ils évoquent les noms de Badri, Blaïli et notamment Ben Mohamed. Aux « Sang et Or »d’en profiter.

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La finale aller, ce soir, à Alexandrie (20 H.T)

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