Le Temps (Tunisia)

Pièce maitresse d’al Ahly, Walid Soliman doit être privé des espaces !

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"Je suis d'abord un supporteur d'al Ahly avant d'en être un de ses joueurs". Cela ne s'invente pas. L'ailier Walid Soliman exprime ce que beaucoup de jeunes Egyptiens pensent. On naît Al Ahly et on le demeure même si les chemins d'un footballeu­r ne sont pas toujours ce qu'il voudrait qu'ils soient. Walid Soliman a attendu longtemps avant de signer avec le géant cairote.

Plusieurs fois son transfert sur les rives du Nil avait failli se faire mais avait achoppé au dernier moment. Et puis, fin août 2011, il avait fini par signer pour 1,2 millions de dollars. "Je me souviens qu'alors que je jouais cette année-là avec mon club ENPPI contre les Red Devils, leurs fans ont scandé mon nom et applaudi".

Depuis Walid Soliman, n'a jamais manqué de gagner le coeur des inconditio­nnels d'ahly. En sept saisons avec le club, il a remporté 4 titres de Premier League égyptienne, 1 Coupe d’égypte, 4 Super Coupes d’égypte et 2 Ligues des champions, 1 Coupe de la Confédérat­ion et 2 Super Coupes d'afrique. Contre l'espérance de Tunis, il compte bien enrichir son palmarès personnel.

Ce serait un joli cadeau d'anniversai­re pour celui qui fêtera ses 34 ans le 1er décembre. Il est en forme. L'arrivée du nouvel entraîneur, Patrice Carteron, lui a donné des ailes, c'est le cas de le dire. Lui qui émarge à la case "vétéran" avec son capitaine Hossam Ashour etl e défenseur Ahmed Fathy est arrivé au top. Soliman a marqué contre les Gabonais du CF Mounana en 1/16e de finale, contre Horoya en quart de finale et deux autres buts en demi-finale contre l'entente de Sétif. Il a aussi délivré deux passes décisives contre les Algériens. Marquer pour lui n'est pas une obsession. "Je donne toujours le meilleur pour l'équipe. Je ne pense jamais aux réalisatio­ns personnell­es, seul m'importe le résultat de l'équipe ".

Pour L’EST, ce joueur doit être privé des espaces !

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