Nidaa Tounès accentue la pression et donne un ultimatum à «ses ministres»
Refusant de participer au vote de confiance des ministres
L’acharnement de Nidaa Tounès et de son président Béji Caïd Essebsi qui a appelé en renfort, Slim Riahi qu’il a intronisé en tant que secrétaire général, n’en finit pas d’étonner plus d’un, malgré les multiples batailles perdues et le recul dans les pronostics. Le remaniement ministériel annoncé par le Chef du gouvernement semble être la goutte qui a fait déborder le vase et la colère des dirigeants nidaïstes, Des Caïd Essebsi, Slim Riahi, Saïda Garrache, Noureddine Ben Ticha, auxquels s’est ajouté, hier Soufiène Toubel, le président du bloc de Nidaa Tounès à l’assemblée des représentants du peuple, n’a plus d’égal. Ils sont passés des menaces aux ultimatums.
L’acharnement de Nidaa Tounès et de son président Béji Caïd Essebsi qui a appelé en renfort, Slim Riahi qu’il a intronisé en tant que secrétaire général, n’en finit pas d’étonner plus d’un, malgré les multiples batailles perdues et le recul dans les pronostics.
Le remaniement ministériel annoncé par le Chef du gouvernement semble être la goutte qui a fait déborder le vase et la colère des dirigeants nidaïstes, Des Caïd Essebsi, Slim Riahi, Saïda Garrache, Noureddine Ben Ticha, auxquels s’est ajouté, hier Soufiène Toubel, le président du bloc de Nidaa Tounès à l’assemblée des représentants du peuple, n’a plus d’égal. Ils sont passés des menaces aux ultimatums.
A l’issue d’une réunion du bloc de Nidaa à L’ARP, Toubel a appelé les ministres du parti à choisir entre rester à leurs postes de ministres du gouvernement Chahed ou à démissionner de Nidaa, une alternative qui en dit long sur la rage de ce qui reste des dirigeants de ce parti qui a tout perdu et dont les responsables n’arrivent pas à revenir à la raison et à penser à l’avenir incertain du pays.
Pour ce qui est de la composition du gouvernement, Toubel est allé plus loin en annonçant que les députés de Nidaa ne vont pas participer au vote de confiance pour les nouveaux ministres, ce qui est un précédent inégalé, dans l’histoire politique de la Tunisie.
Cette décision sera lourde de conséquences, parce qu’elle est une menace contre la stabilité de tout un pays et de son peuple qui est tenu en haleine par cette guerre fratricide qui ne va aboutir à rien de bon et que tout le monde, à l’exception du mouvement Ennahdha qui est le seul bénéficiaire, va se briser les os… avec à l’arrivée davantage de tensions politiques, économiques et sociales dont le pays n’a pas besoin. En parallèle, l’ouverture de nouveaux canaux de dialogue parait, pratiquement impossible, surtout que même certains ministres, comme celui de la Défense nationale, semblent être désespérés de voir un rétablissement de la situation et un retour à la raison.
Entretemps, la tension sociale s’aggrave, avec la menace de grève générale, le 22 novembre annoncée par l’union générale tunisienne du travail, avec, aussi, d’autres mouvements de protestations de toutes parts. Que Dieu ait pitié de ce pays trimballé comme un fétu de paille par des politiciens inconscients et qui le mènent vers l’inconnu.