ILS ON DIT:
«L'approche réformiste qu’on a adopté pendant notre mandat était très importante, on avait jeté les bases de la réforme dans tous les dossiers traités, tant au niveau du règlement du dossier des communautés résidentielles établies sur des terres domaniales, ou la récupération de terrains agricoles domaniaux spoliés.
Ainsi, environ 31.000 hectares de terres domaniales ont été récupérés en deux ans. Nous avons donné gain de cause à l'etat et à la loi. Nous avons aussi favorisé les classes faibles et moyennes. Parmi les réformes entreprises pendant ces deux ans, la mise en place d’une approche sociale en matière de biens publics, en permettant aux diplômés du supérieur la possibilité de louer les terrains domaniaux et de les exploiter ainsi qu’en soutenant le logement social en allouant plus de 10.000 hectares de terres domaniales à L’AFH sans oublier la numérisation de l’administration, et le lancement du projet de la Carte numérique des Domaines de l'etat, qui constitue une avancée importante dans la démarche réformiste entamée.» Mabrouk Korchid (Ministre partant des Domaines de l'etat et des Affaires foncières)
«Chahed n’est pas derrière le remaniement qui a été planifié au siège d’ennahdha. C’est l’une des empreintes de Rached Ghannouchi. D’ailleurs, ce remaniement ministériel n’a résolu ni la crise économique ni la crise politique mais plutôt celle de Youssef Chahed et du parti islamiste Ennahdha. Par ailleurs, le choix de Youssef Chahed doit être approuvé par L’ARP et j’espère que les députés se poseront la question: que fait Youssef Chahed actuellement? Et sauront faire le bon choix car il est en train de jouer avec l’avenir du pays. Youssef Chahed n’a pas changé les ministres des secteurs qui sont en crise mais il s’est contenté de former un gouvernement où Ennahdha est majoritaire.» Samia Abbou (Députée d’attayar)
«L’édification de L’UMA viendra avec l’élargissement des échanges dans la région et la réalisation de la complémentarité économique avec l’objectif de parvenir à l’étape de l’intégration. Les développements et défis auxquels fait face le secteur bancaire au Maghreb ont des retombées sur l’avenir de L’UMA qui enregistre certaines entraves depuis un quart de siècle. Les prochains mois pourraient ouvrir, toutefois, de nouveaux horizons et faire naître de sérieux espoirs afin de faire bouger la situation vers le meilleur. D’ailleurs, des efforts sont menés dans ce sens dont notamment la récente position exprimée par le Souverain marocain qui a affirmé la disposition de son pays à entamer le dialogue avec l’algérie pour dépasser les clivages existants.» Taïebbaccouche (Secrétaire général de l’union du Maghreb Arabe-uma)
«Tout est mis en oeuvre pour que les banques maghrébines soient au diapason des normes internationales basées, essentiellement, sur la lutte contre le blanchiment de l’argent et le terrorisme et sur l’offre des meilleures prestations bancaires. Toutefois, la 18ème session du Sommet des banques maghrébines a regroupé plusieurs experts en vue d’échanger les expertises afin de soutenir le secteur bancaire et l’économie en général. Encore mieux, ce Sommet permettra d’aboutir à des recommandations aptes à être concrétisées afin d’avoir des retombées positives au niveau des prestations bancaires et des économies locales. A propos de la situation en Libye, il est à signaler que la plupart des régions enregistrent une relative stabilité sécuritaire, d’où la mise sur pied de réformes économiques avec un impact positif sur les pays du voisinage, notamment dans les secteurs du pétrole, de l’aviation...» Abdelfattah Sghaïerghaffar (Président de l’union des banques maghrébines et directeur général de la Banque islamique libyenne)