Boycott des examens…
Le match ne fait que commencer. Pas celui du ballon rond, mais celui de l’éternel pugilat, opposant le syndicat, au ministère de l’education. Avec, comme éternels sacrifiés : nos élèves. Pourtant l’année ne fait que commencer. La paix des «braves», non, pour changer ?
Le mot est lancé, et la menace d’une grève, qui serait imminente, sur les prochains examens trimestriels pour le secondaire, plane déjà dans l’air, suscitant l’inquiétude d’une génération d’élèves, qui n’a de cesse de payer pour les querelles intestines, qui ne font que perdurer, entre une frange du syndicat, qui s’accroche à la grève, faisant-fi des refus réitérés, de ses chefs, et le ministère de l’education. Ce qui rend insupportable, la situation dans un paysage plus que contrasté, où l’on ne sait plus à quel saint se vouer pour que justice soit rendue.
Toujours est-il qu’au final, cette grève, brandie, comme une menace à chaque début de la saison scolaire, en est devenue agaçante plus qu’à son compte. Car l’otage, c’est inéluctablement l’élève, qui en est, pour le coup, autrement déboussolé. Et désorienté. Et on le serait à moins! Dans la mesure où il est facile, dans ce cas de figure, de lui ôter toute envie d’étudier. Forcément, le «ballet» grinçant de l’année dernière, lui aura donné plus que du vertige, une angoisse qui ne dit pas son nom, de devoir en supporter tous les soubresauts. Une crise en engendrant une autre, il suffit que ses examens soient boycottés, pour qu’il passe la main et se désintéresse totalement de l’ecole, et de tout ce système qui lui met les nerfs à vif. Ce qu’il faut tâcher d’éviter à tout prix! La fédération-mère devra y veiller. En remontant les bretelles à ses enfants «terribles». Qui n’aiment rien moins que jouer les turbulents de service. Et en matière de «turbulence» justement, on a assez donné. Il faudra y mettre le holà…