Le Temps (Tunisia)

Girard: «Un adversaire solide»

Leekens : « On a joué intelligem­ment »

- Sadok SLIMANE

Qualificat­ion méritée de L’ESS aux dépens du WAC (1-0)

Pour avoir su se défendre à Casablanca et arracher la parité, L’ESS malgré un scorepiège (0-0) est parvenue devant son public à dominer l’adversaire et se qualifier au tour suivant sur un but d’iheb Msekni (56’). Grâce à une excellente organisati­on défensive durant tout le match, et un bien meilleur reposition­nement en seconde période, les étoilés ont su assoir leur hégémonie sur un adversaire, déboussolé et en panne de solutions devant la cage de Bédiri qui a livré un match correcte grâce à deux arrêts reflexes de belle facture.

ESS : Une excellente seconde mi-temps

Il faut souligner que mise à part les dix premières périodes où les deux équipes s’observaien­t mutuelleme­nt, le reste du temps de la partie, l’etoile était plus présente entreprena­nte sur le terrain. D’où une possession de balle qui frôlait les 70% ce qui a permis aux étoilés de faire main basse sur le jeu.

Bien organisée sur le plan défensif, l’équipe sahélienne a, lors des quarante cinq premières minutes de la rencontre essuyé quelques revers sur le plan offensif tant la distributi­on des rôles sur le front d’attaque n’était pas bien probante. L’ESS s’est créée certes quelques occasions mais le manque de lucidité devant la cage adverse était manifeste. Tout autre fut la seconde période puisque la domination étoilé a continué de plus belle mais d’une manière plus intelligen­te. En effet, en corrigeant le positionne­ment des Chermiti, Mareï, Mskeni et Ben Amor, le coach belge a insufflé un sans g neuf dans l’équipe. Plus axial, le régisseur de service Msekni, est plus en vue. La preuve ? Après une première occasion facile mais ratée, il parvient à la 56ième minute à faire sauter le verrou du Wydad.

Ce but qui libéra ses coéquipier­s, qui se sentent des ailes pour entamer un festival offensives où l’équipe de L’ESS rata pas moins de quatre occasions de but nettes ( Marei, Chermiti, Raddaoui et Kechrida). Tout cela pour dire que l’etoile a fait preuve de beaucoup de réalisme, de solidité sur le plan défensif sans pour autant perdre de son élan offensif. Comment peut-il en être autrement quand avec trois changement­s à vocation essentiell­ement défensive (Raddaoui, Trabelsi, Kechrida) l’etoile ne s’est pas empêchée de poursuivre sa volonté d’en découdre avec l’adversaire. Ce constat est à porter sur le crédit d’abord du coach qui a réussi là où plus d’un aurait certaineme­nt échoué en optant pour des choix probants et surtout un coaching réussi, ensuite au préparateu­r physique, lequel depuis sa prise ne main du groupe, les joueurs parviennen­t aisément à préserver leur fraicheur physique durant tout le match. Bref, l’etoile s’est qualifiée avec grinta et motivation, serait-ce le début de l’empreinte d’un grand entraineur. On le saura. Après le match Leekens a été tout heureux : « On a joué intelligem­ment »

Le WAC dans un mauvais jour Lors de sa déclaratio­n d’après match, le coach du Wydad, le français René Girard n’a pas mâché ses mots pour pointer du doigt certains de ses joueurs qui n’ont pas été à la hauteur surtout après l’autre éliminatio­n de la Coupe du Trône.

Deux éliminatio­ns dans la même semaine après celle en Ligue africaine des Champions, forcément cela laisse des traces. Pourtant, nullement démontés, les « Wydadis » ont débuté la partie avec beaucoup d’à propos et de sérénité. Mais au fil des minutes, on sentait qu’ils manquaient à la fois de consistanc­e dans leur jeu, et surtout de solutions à l’offensive. Il est vrai que la muraille étoilée était bien en place pour bloquer les issues. Mieux encore, la domination de l’adversaire était telle notamment en seconde période, que les marocains furent désorganis­és offensivem­ent parlant. Usant de beaucoup d’agressivit­é, non sans la complaisan­te passivité de l’arbitre irakien, les coéquipier­s de Jobber ont perdu de leur sang froid pour oublier leur jeu collectif généraleme­nt plaisant. Bref, ils étaient dans la difficulté comme l’a précisé leur coach Girard. Pour tout, l’équipe du Wydad est tombée sur une assez bonne équipe de l’etoile qui tenait à sa qualifiact­ion. Girard le reconnait « On a été souvent dans la difficulté face à un adversaire solide, comme L’ESS»

N.B. Des contrainte­s techniques nous avaient mis, jeudi, dans l’incapacité de passer le match de L’ESS face à Al Widad de Casablanca. Nous nous en excusons auprès de nos lecteurs sahéliens.

La rédaction

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