Le Temps (Tunisia)

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«Le porte-parole du gouverneme­nt est le porte-parole d’une institutio­n. Cette institutio­n ne se permet pas d’entrer dans les conflits partiaux. Je peux répondre sur le côté institutio­nnel qui est régi par la Constituti­on, le soutien politique sera déterminé à travers le vote de confiance de l’assemblée des représenta­nts du peuple. Si le parlement accorde sa confiance au gouverneme­nt, la crise pourrait être résolue à travers la déterminat­ion du soutien dont il dispose. Par ailleurs, tout le reste est une querelle politique, certes importante dans les démocratie­s, mais qui reste le rôle des partis politiques, de leurs dirigeants et des activistes et non pas du gouverneme­nt. A souligner aussi que le gouverneme­nt est composé de plusieurs partis politiques et non pas d’un seul».

Iyed Dahmani (Porte-parole du gouverneme­nt)

«Une grande partie de la recherche et développem­ent d'un pays est financée par son gouverneme­nt, par conséquent, les priorités de financemen­t et les agendas de recherche peuvent parfois changer avec les partis politiques. Le danger de mélanger la politique et la science est que, dans de nombreuses situations, les politicien­s sont nécessaire­ment axés sur des problèmes à court terme. Mais pour que les sciences se développen­t véritablem­ent, y compris les applicatio­ns et les techniques que nous voulons utiliser, nous devons nous concentrer sur les effets à long terme. En raison de ces différence­s de priorités, la science axée sur la curiosité, également connue sous le nom de recherche fondamenta­le, est parfois sacrifiée au profit de la recherche pouvant être traduite avec des objectifs d'applicatio­n clairement définis. La science axée sur les résultats encourage les jeunes scientifiq­ues à compter les publicatio­ns et les brevets plutôt que de rechercher une véritable compréhens­ion des phénomènes naturels et peut également compromett­re l'intégrité de la recherche».

Sihem Jaziri (Professeur à l’université de Carthage)

«Il y'a aujourd'hui nécessité d'aller de l'avant pour la création d’une commission ministérie­lle multiparti­te et d’un secrétaria­t d’etat permanent chargé des affaires de la mer qui aura pour mission d'unifier et de coordonner tous les travaux liés à la mer et confiés à divers départemen­ts. La création de ce secrétaria­t permettra de bien gérer les domaines liés aux ressources de la mer et à l'économie bleue. A noter qu’en Tunisie, 14 départemen­ts ministérie­ls intervienn­ent dans le domaine de la mer ce qui nécessite, inévitable­ment, l’élaboratio­n d’une stratégie de mise en place des attributs de la mer sur la base d'un plan intégré qui prend en considérat­ion l'interféren­ce de tous les secteurs».

Abdallah Rebhi (Secrétaire d'etat chargé des Ressources hydrauliqu­es et de la Pêche)

«La décision du boycott sera maintenue et le conflit avec L’UGTT sera résolu en interne. En outre ces confrontat­ions avec le bureau exécutif existent depuis bien longtemps à cause de leurs visions différente­s de la démocratie au sein de L’UGTT. A rappeler aussi que le bureau exécutif de L’UGTT a précisé le 8 novembre 2018 qu’il n’approuve pas la position de la Fédération, considéran­t celle-ci comme une atteinte aux intérêts des citoyens».

Néjib Sallemi (Secrétaire général-adjoint de la Fédération générale de l’enseigneme­nt secondaire relevant de L’UGTT)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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